Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 327]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

NOTICE NÉCROLOGIQUE. 62 8 Physique, en mémoires qu'il a insérés dans le Journal de dans le Journal et 1792, ainsi que 1784, 1786,1788, 1790 Chalanches, sur les des Mines de 1799, sur la montagne des d'or de la Gardette , localité, sur la mine mines de cette et sur une zéolithe , sur le sur un fer natif trouvé à Oulle mine d'Allemont, et sur la coulant trouvé dans la mercure SaintArey. Nous ayons cité la plupart mine de mercure de Journal des Mines. dont il a enrichi le des autres travaux français conçut 1795, le gouvernement Lorsque, à la fin de l'heureuse idée de réunir, en un seul corps, les principales aux orages illustrations littéraires et scientifiques, échappées correspondant Schreiber fut nommé révolutionnaires, M. est resté en 1815 correspondant de l'Institut national; il des Sciences ; il était aussi affilié à de l'Académie royale plusieurs sociétés savantes de divers pays.

le rendaient plus Les vertus privées de M. Schreiber talens; son âme était gérecommandable encore que ses active. En 1811, au moment néreuse et sa bienfaisance jeune enfant publique, il apprit qu'un d'une réjouissance accident, et restait venait d'être privé de sa mère par un adopta sur-le-champ cet infortuné; sans ressource: son cur et lui assura des moyens il le plaça chez un maître-ouvrier, honnête. Il réunissait d'aild'existence et une profession

et une grande leurs à une bonté parfaite une douce aménité seulement l'esqualités n'excitent pas modestie. De telles les personnes time, et M. Schreiber était aimé de toutes le corps qui quelques relations. Dans qui avaient avec lui nombre de ses membres, il

s'honorait de le compter au d'autant plus reavait inspiré un attachement universel, éloigné, depuis très-longmarquable que, constamment camarades, on l'aiplus grande partie de ses temps, de la l'avoir jamais mait.presque sans le connaitre, même sans

l'École de Pesey lui avaient vu. Maisles ingénieurs-élèves de filial, et ceux qui depuis leur sorvoué un attachement tout plus de vingt tie de cette École ont été séparés de lui pendant qu'avec attendrisson nom années, ne prononcent encore existent sur les Établissesement:Des sentimens analogues qu'il a habités; et le ler. mens qu'il a dirigés, dans les lieux royale de minéjuillet 1825, lors de l'ouverture deS.l'École M. le Roi de Sardairalogie, instituée à Moutiers par inauguration ont de cette gne, les administrateurs chargés École directeur de l'ancienne rendu un hommage public au dans française, dont le portrait,a été placé , avec solennité, élèves. la salle des exercices des

629

y:ORDONNANCES DU ROI, CONCERNANT, LES MINES, RENDUES PENDA.NT LA. FIN DU QUATRIÈME TRI-

MESTRE DE 1826.

ORDONNANCE du 22 novembre 1826, portant que

le sieur Rodolphe de Buyer, propriétaire .de manzecture de fer-blanc de la Chaudeau,. commune d'Ailleville rs (Haute-Saône) 'est autorisé ei établir, conformément:41,4a demande de feu la dame de Bayer, set mére , et ad plan. joint à la présente ordonnance, un fou d'affinerie destiné à ilibrication du fer, dans l'enceinte de la forge dépendante .de ladite manuficture ei sur l'emplacement de l'ancien four à élargir.

Usine fi fir la Chan.

112. 'Ut»

ORDONNANCE: dit 6 décembre 1826, portant que le Haut_four_

sieur Villemain est autorisé à établir, en rem- neau de Démdee. placement d'un vieux moulin, au lieu dit dé Béna ec, commune de Pluvigner (Morbihan), un haut-fourneau pour la fusion du minérai de fer,

et un atelier de moulage pour la Ante, le tout confirmément aux quatre plans annexés ci la presente ordonnance.

(-r,T