Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 162]

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rniN-ÉnAJRE GÉOGNOSTIQUE, etc. 3i8 de Nemours, peut-il autoriser à rapporter celui de Château-Landon à la même formation? De nouvelles observations nie semblent indispensables pour prononcer affirmativement, tant le désordre de ces deux vallées me paraît grand et

la liaison de leur terrain d'eau douce moyen avec celui de Château-Landon encore peu établie. L'analyse chimique enfin sera-t7elle plus puissante ? Démontrera-t-elle assez de silice dans le calcaire d'eau douée de Château-Landon pour le maintenir dans le calcaire siliceux? NQII : par la

raison que M. Berthier, ingénieur au corps

royal des mines, n'y a pas trouvé un centième de silice. Mille parties de ce calcaire d'eau douce

contiennent, d'après son analyse, 970 de carbonate de chaux, uo de carbonate de magnésie ;

.et Io de silice , alumine et oxide de fer (1).

Si je ne suis point assez heureux pour faire tomber l'incertitude qui subsistait sur le terrain d'eau douce de Château-Landon, et si je inc suis de plus en plus enfoncé clans l'erreur, en voulant faire prévaloir sur l'opinion de ses maîtres celle de leur élève, que lé terrain d'eau douce de Giateau-Landon appartient aux terrains d'eau douce de formation supérieure, au moins sera-t-il reconnu et me sera-t-il accordé que clans la question

qui serait encore indécise, j'y aurais apporté de nouveaux faits qui viendraient la compliquer, et par conséquent réclamer pour la résoudre tous les efforts des géologues qui font une étude spéciale du bassin de Paris. (i) Annales des Mines, t. VII, page 484.

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MÉMOIRE

Sur une nouvelle méthode pour l'essai et le traitement de la pyrite aurifère ; PAR M. J.-B. BOUSSINGAULT.

LES mineurs donnent le nom. de mines d'or aux substances minérales, quelles qu'elles soient, qui renferment une suffisante quantité de ce mé-

tal pour être traitées avec profit. Parmi les minéraux aurifères on doit distinguer la pyrite de fer. Souvent mélangée avec différens sulfures, tels que la blende, la galène, le cuivre, sulfuré, etc. , elle constitue des masses minérales qui sont l'objet d'exploitations importantes; niais dans une semblable réunion l'argent se trouve presque toujours en plus grande proportion que l'or, et la séparation de ce dernier métal n'est plus alors qu'une opération secondaire. Parmi les véritables minerais d'or, c'est-à-dire les minérais qui ne fournissent que de l'or, c'est, encore la pyrite de fer qui est le plus important par sa richesse et sur-tout par son abondance; on peut y joindre le fer oxidé,. hydraté, qui comme elle, forme des gîtes aurifères souvent considérables. Dans quelques localités la blende et le sulfure d'antimoine sont' aussi exploités comme mines d'or.

il y a deux méthodes connues pour traiter les. minerais aurifères et argentifères: l'une, appelée amalgamation, consiste à enlever, par le moyen du mercure, l'or et l'argent des minérais préalablement préparés ; l'autre, nommée traitemene