Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 266]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

526

Scorie C. Silice.. Chaux., . Magnésie

Soude.. ..

.

. ...

Scorie D. 45o Silice to6 Chaux. 'o Magnésie .io Soude. 20 Potasse.

Potasse. Protoxide de fer. . .

171

Protoxide de cuivre...

192

Perte

ET PRODUITS MÉTALLURG1QUES

ANALYSE DE MINERAIS

.

it

1,000

Protoxide de fer.. Protoxide de cuivre. Perte

527

analysée par M. Guenyveau (page 255, mé464 124 12

40 20 214 1°8 18

t,000 (5)

Un mélange par portions égales des scories C et D a donné, dans un creuset brasqué, à la

température ordinaire aux essais de cuivre,

pour ioo d'un cuivre un peu ferrugineux; l'essai, fait une seconde fois, a donné le même produit. Des expériences ci - dessus on peut déduire les conséquences suivantes 1°. L'analyse n°, fait voir que le minerai noir pur est un mélange de peroxide de cuivre, de pyrite de fer et de cuivre pyriteux avec une gangue de sulfate de baryte. L'analyse n°. 2 prouve que ces substances varient beaucoup en proportions dans les divers échantillons (4). 2°. Les analyses 2 et 3 réunies offrent une 13

nouvelle preuve de ce fait déjà indiqué par M. Guenyveau ( Journal des Mines, n°. 118, p. 254), que le sulfate de baryte contenu dans le minerai, passe à l'état de baryte caustique dans les scories, tandis que le soufre forme des mattes avec le fer et le cuivre. 5°. En examinant la composition des scories A et B ci-dessus , et celle de la scorie n°.

moire cité ), et dans laquelle il a trouvé Silice Baryte Peroxide de fer

Chaux Alumine Cuivre oxidé Magnésie. Oxide de zinc.

350 120

46o 3o 40 trace. 20 3o o5o

on y trouve la phis grande analogie, et l'on est conduit à conclure que la présence de la baryte est très-avantageuse dans le traitement de certaines mines de cuivre ; que cette substance détermine une séparation presque complète du métal utile, et permet d'obtenir des scories qui contiennent à peine i pour ioo de cuivre. Que les parties dominantes et essentielles de ces s- copies, sont : la silice, la Baryte et l'oside de fer, dans des proportions qui paraissent pouvoir varier dans des limites assez étendues (4). 40. La composition des scories C et D, bien différente de celles A et B, fait ressortir encore plus l'influence de la baryte et l'avantage de sa présence; car, tandis que ces dernières retiennent au plus i pour Too de cuivre, on en trouve dans les autres moyennement 12 à 13 pour ioo. D'après cette richesse en cuivre, on ne peut qu'applaudir à l'usage où l'on est à Chessy d'ajouter une portion des scories C et D dans le traitement de la mine noire qu'elles enrichissent, pendant que les scories barytiques, dont