Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 265]

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était un peu moins bien fondue ; sa pesanteur spécifique était de 2,86.

L'analyse de ces deux scories a été faite comme celle d'une pierre, en les attaquant 'd'abord par la potasse au creuset d'argent,

-dissolvant par l'acide muriatique , évaporant pour séparer la silice, etc., etc. C'est le hasard qui a fait reconnaître pres, 'que de suite la présence de la baryte., au moment où l'on ajoutait un peu d'acide sulfurique à la dissolution d'où,' l'on voulait précipiter le cuivre par le fer.

On s'est assuré que ces scories ne contenaient pas un atome d'acide sulfurique , en recherchant avec soin si la silice contenait du sulfate de baryte.

Ayant perdu dans le courant de ces deux analyses une partie des liqueurs, n'a pu obtenir que les rapports et non es quantités absolues de chaque composant ; il a fallu les déterminer par le calcul, ce qui n'a pas permis de vérifier synthétiquement le degré de précision de l'analyse, ni de soupçonner, à priori, l'existence des alcalis.

Qupiqu'on ne les ait pas recherchés, il est très-probable que ces deux scories en contiennent, mais en moindre quantité que les sco-

ries C et D.

Voici les résultats obtenus

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ET PRODUITS IVdTALLURGIQUES.

'ANALYSE DE MINERAIS

Scorie B. 546 Silice 205 Baryte. 189 Protoxide de fer... 6z Chaux.

Scorie A. Silice.

Baryte. Protoxide de fer.. Chaux

Alumine et cuivre.. . trace. Protoxide de cuivre Magnésie... . .

. .

.

000 (1,00o

Magnésie..

.

543 224 164 26 12

29

1,000(2)

40. Scories provenant du traitement du cuivre carbonaté bleu.

Le cuivre carbonaté bleu de Chessy est fondu au fourneau à manche après avoir été lavé grossièrement sur des tables, pour en séparer la plus grande partie du sable siliceux qui lui sert de gangue. Il est ensuite fondu avec 25 pour Io° de carbonate de chaux ; on m'a dit sur l'établissement qu'il produisait 25 pour ioo de cuivre. La scorie C était, parfaitement vitrifiée, légèrement poreuse, sa couleur était d'un brun jaunâtre, sa poussière de couleur plus claire ; la scorie D était plus poreuse et d'une couleur plus foncée. L'analyse a été faite comme celle des scories A et B; la dissolution muriatique

ayant présenté des trémies de muriate de soude, et le résultat ayant offert une perte considé-

rable, on fut conduit à rechercher les alcalis._ On a employé le nitrate dé baryte d'après la méthode indiquée dans Thomson et l'on a séparé la potasse de la soude par le muriate de platine. On a obtenu les résultats sui vans