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STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU
de l'accident, deux ouvriers étaient chargés d'enlever les dernières buses. L'un d'eux est tombé asphyxié et, quand on l'a retiré au bout d'une demi-heure, il était mort. Le gaz asphyxiant de la galerie présentait la composition suivante : Azote Acide carbonique Oxygène
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On a pensé que la galerie avait été envahie par un dégagement d'azote provenant du calcaire carbonifère. Mines de houille de Roche-la-Molière et Firminy (Loire). — Asphyxie par de l'hydrogène sulfuré. — Accident du 13 novembre 1905. — 1 tué et 2 blessés. Un dégagement d'hydrogène sulfuré s'est produit dans une galerie en cul-de-sac de 30 mètres qui devait percer avec des vieux travaux remplis d'eau. Mines de houille de Monvicq (Allier). — Asphyxie par de l'acide carbonique. — Accident du 22 avril 1908. — 1 tué. Une descenderie en fonça ge était sur le point de percer avec des vieux travaux abandonnés depuis plus de vingt ans. Un trou de sonde creusé à l'avancement avait dégagé de l'acide carbonique et avait été bouché avec une cheville. La descenderie était aérée par un ventilateur secondaire. Après un arrêt du ventilateur les 19 et 20 avril, on avait constaté, le 21, que, la descenderie était remplie d'acide carbonique et le ventilateur avait été remis en marche. Le 22 avril, un surveillant s'est engagé dans la descenderie pour la visiter. Sa lampe s'est éteinte à 12 mètres du fond; il a cependant continué à descendre et il est tombé asphyxié.
POUR LES ANNÉES 1904 A 1911
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Minesde houille de Courrières (Pas-de-Calais). — Asphyxie d'un sauveteur muni d'un appareil respiratoire. ■— Accident du 18 avril 1906. — 1 tué. A la suite de la catastrophe de Courrières, et au cours des explorations des travaux sinistrés, un sauveteur, muni d'un appareil respiratoire Drseger, qui s'était engagé seul dans les gaz irrespirables,, y est tombé asphyxié. Son casque ayant été retrouvé à côté de lui, on a supposé que, congestionné et essoufflé par une marche pénible sur les éboulements, il avait retiré imprudemment son casque. RÉSUMÉ.
Les accidents causés dans les mines de combustibles, pendant les huit années 1904 à 1911 inclus, par les gaz combustibles ou asphyxiants, ont été, en résumé, âu nombre de 71. Ils ont fait, sans la catastrophe de Courrières, 204 victimes, dont 116 morts et 88 blessés, et, avec la catastrophe de Courrières, 1.359 victimes, dont 1.215 morts et 144 blessés. Ces accidents se répartissent de la manière suivante :