Annales des Mines (1913, série 11, volume 4) [Image 78]

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STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU

NOMBRE CAUSES

DES

ACCIDENTS

NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. HENRI JACOB

NOM B

Ensemble des accidents de grisou.

Explosions Catastrophe de Courrière? et flambées de poussières i explosifs Accidents causés ( Accidents par asphyxie par des feux j Accidents par brûlures...'. Flambées de gaz d'origine organique Asphyxie par dégagement d'acide carbonique Asphyxie dans des fumées d'explosifs Asphyxie dans du mauvais air et dans des gaz divers... Asphyxie de sauveteurs munis d'appareils respiratoires.

Ensemble des accidents de gaz autres que le grisou.

1E DE

des accidents Tués

Lampes à feu nu Lampes de sûreté ouvertes on défectueuses Rallumeur avec amorces fulminantes. . . Inflammations Crachements de mèches de grisou produites par Explosifs Feu • Causes indéterminées ( par dégagements instantanés de grisou.... Asphyxies • dang deg accumu |ations de grisou

149

18 9

I 3 1 1

2 6

2

Messés

2 7 3 » »

27 2 15

2

23 14

SUR

»

5 1 5 4 , 2 ;

58

54

1

1.099

56

9 14 4

15

»

2 9 6 2

2

»

7 3 4 1

24

28

1.15"

90

1.21 i

144

4 1

M. HENRI JACOB INSPECTEUR

43

63 1

NOTICE NÉCROLOGIQUE

GÉNÉRAL

DES

MINES

Par M. DUSSERT, Ingénieur en chef des Mines.

Bien que, pour un subordonné, il puisse être difficile de louer son chef, j'ai vécu trop longtemps aux côtés de M. l'inspecteur général Jacob pour ne pas considérer comme un dévoir de lui rendre un dernier hommage, en essayant de dire ce qu'il fut et ce qu'il a fait. M. Jacob, décédé le 7 mai dernier, était né le 11 juillet 1856 à Lyon, où son père, pharmacien militaire, tenait garnison; mais il était de souche bourguignonne et, après quelques années passées à Chambéry, il vint, terminer ses premières études au lycée de Dijon. Admis à l'École polytechnique en 1876, il en sortait, deux ans plus tard, le troisième, en qualité d'élève-ingénieur des mines; le 1 er octobre 1881, il était nommé in- 1* génieur et chargé du sous-arrondissement minéralogique de Bône (*). Ce début décida de sa carrière qui, tout entière, s'est écoulée en Algérie. Le 19 décembre 1884, il était placé à la tête du sous-arrondissement de Constantine, puis (*) Le département de Constantine constituait alors à lui seul un arrondissement minéralogique divisé en deux sous-arrondissements ; Tissot était ingénieur en chef et assurait le service du sous-arrondissement de Constantine.