Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 257]

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EXPÉRIENCES

SDR LES PODSSIÈRES

DE HOUILLE

s'écraser suivant la loi de l'équilibre statique, et d'autre part, de la présence d'un tube de liaison de 8 centimètres de longueur entre la base du piston et l'atmosphère de la galerie ; ils ont plutôt une valeur comparative. Ces trois essais, très analogues par leurs conditions générales et leurs résultats immédiats, diffèrent par l'emplacement choisi pour l'enregistrement des diagrammes de pression ; alors que l'un des appareils Carpentier était maintenu à la cote 85,37, pour avoir un terme commun de comparaison, l'autre fut placé à la cote 27, 62 pour l'essai 482, à la cote 205,25 pour l'essai 487 et à la cote 165,28 pour l'essai 489 ; et tandis que le premier de ces appareils donne trois courbes très analogues, avec des maxima s'élevant respectivement à l kg ,470, l k s,390 et l k s,450 par centimètre carré, l'autre met en évidence les variations de la courbe de pression lorsque l'on passe d'un point à l'autre de la galerie, avec des maxima s'élevant à 2 k s,060 à la cote 27,62, à l kg ,750àla cote 165,28 et 5kg ,300 àla cote 205,25. De leur côté, les deux essais avec arrêt-barrage, comparables aux précédents au point de vue du gisement poussiéreux, sont comparables entre eux au point de vue des effets (Pl. XV et XVI); dans les deux cas, la flamme a été coupée vers la cote 155 après une durée de parcours de 1,39 seconde pour l'essai 476 et 1,35 seconde pour l'essai 486. Dans ce dernier cas, les appareils enregistreurs de pression avaient été placés avant l'arrêt-barrage, aux cotes 85,37 et 144,67; le premier de ces appareils donne la comparaison avec les trois essais en galerie libre. Pour l'essai 476, les appareils avaient été placés au delà de l'arrêt-barrage, aux cotes 165,28 et 205,25 pour mettre en évidence la chute progressive de pression après l'extinction de la flamme. Enfin, pour l'essai 482 (Pl. XVI), avec obstruction à l'orifice, on a mis l'un des appareils à la cote 85,37,

ET SUR

LES

MOYENS DE

COMBATTRE

LEURS

DANGERS

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comme dans les essais à galerie libre ; il a accusé un maximum de 750 grammes au lieu de l kfe',390 à l kg ,470 ; l'autre était placé en deçàde l'obstruction, àla cote 205,25, à la même position que pour l'essai 487 en galerie libre ; il a enregistré une pression maximum de 920 grammes au lieu de 5 k «,300. Onde de choc de la détonation initiale et onde réfléchie à l'orifice. Vérifications relatives à la vitesse des premières chasses d'air. — Les six diagrammes se ressemblent beaucoup pour tout ce qui est relatif à la phase initiale de l'explosion ; et en effet, les conditions initiales étaient très approximativement les mêmes. Nous notons d'abord le passage de l'onde de choc produite par la détonation de la dynamite. Les durées de parcours de cette onde, de l'origine aux divers points d'enregistrement, sont déterminées par l'importance des discontinuités, très comparables d'un essai à l'autre ; les très faibles différences résultent d'inégalités dans les températures et aussi, pour les essais 487 et 489, d'une différence- dans la notation de l'instant initial, donné, non plus par la rupture d'un fil tendu à l'orifice du canon, mais par une sonde placée à 2 m ,40, qui se déclenche environ 0,006 seconde après la détonation de la dynamite. Les vitesses des ondes de choc sont un peu plus grandes que pour les essais 599 et 600 cités plus haut, car la température est plus élevée et atteint 18 à 20° au lieu de 8 à 9°. L'onde de choc est réfléchie à l'orifice libre et marque son passage au retour sous forme d'une dépression sensible commençant par un angle net ; les instants d'arrivée de la première onde élémentaire, constituant cette onde réfléchie, sont ceux où se produit ce changement brusque de direction de la courbe des pressions ; ils sont marqués • sur les diagrammes. Il sera facile de s'assurer que les vi-