Annales des Mines (1901, série 9, volume 19) [Image 7]

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NOTE SDR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE

COUPE

DU

FAISCEAU

DE

SAI.\T-ÉL0Y AUX

fiOUILLERES

DE

SAINT-ÉLOY.

Schistes du toit

^ Étage de schistes d'environ 40 mètres de puissance ma? (puissance < totale; les assises de base sont légèrement bitumine maxima: 40 mètres). | (sur une vingtaine de mètres au plus).

Couche du toit (puissance maxima: 40 mètres).

I Rocher blanc du toit (épaisseur: 0 m ,70). Charbon (épaisseur : de 0 à l m ,50:. Rocher blanc voisin aul^itTé^aTisjnTT^^

Grosse masse de charbon.

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,iqUeS à 8TOS éléme " ts et

" ^ '» °° puissance maxima est de 1°>,50.

Uche des

maxinT Zèles) maxima. ou mtti es). J

-histes, au m.Heu

Francs-Maçons, dont la

Grosse masse de charbon. Couche du Centre

(puissance maxima: 60 mètres).

I

( ^Ï5îf^r celui du toit. lï

iiirau

mur (épaisseOrTb», 20) plus grislpTe,

1

Charbon (épaisseur : de 0 à S mètres) Rocher blanc du mur (épaisseur : de 0 à 12 mètres), cassure un peu plus conchoïdale.

Mur

(puissance maxima: lOmètres). / Couche du mur

Grès quartzeux à gros éléments passant aux poudingues e] au sommet desquels se tPouve un banc variable de rocher bleuté rubané.

j Charbon (^inexploitable jusqu'ici (puissance maxima:2-»,sl

NOTE SDR LE BASSIN HOUILLER DE LA BOUBLE

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Au-dessous de la couche du mur, on retrouve une épaisseur variable de rocher blanc, puis on retombe dans les grès quartzeux à gros éléments. La couche du mur el les terrains inférieurs sont, d'ailleurs, encore très mal connus à Saint-Éloy ; on n'aura d'indications précises à ce sujet (me par les reconnaissances en profondeur qui seront prochainement exécutées. Le faisceau des couches de Saint-Éloy, dont la puissance varie, par suite des renflements et des laminages, dans les limites les plus étendues, correspond-il à un horizon géologique bien défini? Quelle place occupe cet horizon dans la série des étages, et quels sont les étages constituant la formation houillère de la Bouble? Quelle est, enfin, l'allure générale du faisceau de Saint-Éloy et des assises houillères, quelles conséquences doit-on tirer de cette allure au point de vue des actions subies par le bassin postérieurement aux dépôts? Ce sont là les diverses questions que nous aurons à traiter dans notre étude; mais nous tenons à déclarer tout d'abord que certaines de ces questions ne sont pas nouvelles, et qu'elles ont reçu déjà une réponse au moins partielle. Dans une note très intéressante relatant la visite faite, le 20 juillet 1890, aux mines de Saint-Éloy par les membres du District du Centre de l'Industrie minérale, et publiée en novembre 1890 aux Comptes Rendus mensuels de la Société de l'industrie minérale, M. de Morgues, Directeur des mines de Saint-Éloy, faisait déjà ressortir l'importance que présentait, pour la définition d'un horizon géologique, le lien blanc voisin au toit de la couche du toit et le lien blanc voisin au mur de la couche du Centre. M. de Morgues signalait la nature éruptive de cette roche, qu'il assimilait à la dioritine, et la concordance des plissements de ces deux bancs avec ceux des couches dans lesquelles ils se trouvaient intercalés. Nous pensons, en effet, que la position sensiblement constante