Annales des Mines (1896, série 9, volume 10) [Image 260]

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RÉGULATEURS

donc ici multiplier par L le deuxième membre des équations relatives aux 'perturbations du quatrième genre, L ayant la même signification que ci-dessus;

2° Il faut, en outre, multiplier ce deuxième membre par un autre coefficient, comme je vais l'expliquer. la quantité de vapeur emprisonnée, sur laquelle la valve n'a pas d'action, est égale, non seulement à la vapeur admise dans le cylindre pendant l'admission, mais encore

à la .quantité de vapeur comprise entre la valve et le cylindre ;

si donc je désigne par K le rapport de

ce

volume à celui de l'admission Maxima, on voit que la K) ; on. aura

force vive doit être multipliée par (1 donc, en définitive, les formules suivantes : 1° Machine à cylindre unique : force vive du volant par cheval= 49 X

(

k) X L;

2° Machine à deux cylindres à 90: I

fôrce vive du volant par cheval= O, x 7 >< É (I

k) X L;

3° Machine compound force vive du volant par cheval =

D'abord nous avons vu que, à part le cas des régulateurs à ressorts, les formules relatives aux perturbations du quatrième genre donnent pour le volant un poids sensiblement inférieur à celui que donnent' les perturbations du deuxième genre, avec les machines Corliss ; mais, de

plus, il faut remarquer que les régulateurs à valve ne s'emploient plus guère que pour des machines à grande vitesse ou à plusieurs cylindres, ce qui réduit sensiblement le poids du volant donné par les formules précédentes. Si, par exception, on installe un régulateur à valve sur une machine à cylindre unique à marche lente, les formules précédentes montrent qu'il faudra réduire, le plus possible, les coefficients (k H- 1) et L pour éviter l'emploi d'un volant trop fort ; or, on peut réduire (k 1)

autant qu'on veut, en mettant la. valve très près des

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ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES 513

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I

N

E

(I + h) X L.

J'ai déjà signalé, dans mon mémoire-de 1878, la perturbation ci-dessus due à k.

En résumé, comme on le voit, j'ai rattaché complètement la théorie de la corrélation dans les régulateurs à valve à celle que j'ai donnée pour les machines Corliss. On peut se demander si les trois formules précédentes, k) et L ne donneront pas avec leurs coefficients (1 des valeurs un peu fortes Pour le poids du volant ; il n'en est rien Ipour les motifs suivants

cylindres; de plus, on Verra au paragraphe suivant que, pour réduire L le plus possible, il faut employer une valve aussi petite que possible. Mais ce qu'il faut surtout faire;

c'est employer la valve à stabilité variable, qui permet de diminuer sensiblement le volant, comme on le verra plus loin.

On peut me faire l'objection suivante : il eiiste dans l'industrie une foule de machines réglées par un régulateur à valve équilibrée de grande dimension, munies d'un très pétit volant et qui ne sont nullement sujettes aux oscillations du manchon du régulateur. Je rappellerai que ces machines ont une valve qui ne ferme pas et n'ont, par suite, qu'un simulacre de régulateur ; on peut s'en assurer en faisant marcher la machine à vide ; on se trouve alors dans le cas signalé à la fin du § 41: Quelquefois certains mécaniciens empêchent les oscillations du manchon en tenant toujours un peu fermé le robinet d'admission que possède toute machine en amont de la valve ; j'ai montré, dans mon mémoire de 1878, l'influence régulatrice de cet artifice, 'l'one

X, 1896.