Annales des Mines (1888, série 8, volume 14) [Image 52]

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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

ÉTUDES MÉTALLURGIOUES.

58 NUMÉROS

des essais

3 1 bis

Solidification

Point critique

Fusion

Point critique

1.010-1.030 1.052

1.090-1.100 1.088

1.051 1 060-1 003

1.080

1.030-1.060 1.050-1.060 1.050 1.030

1.083

d'être épuisée ; il faudrait maintenant examiner des séries continues à une seule variable, par ,exemple des fontes pures de manganèse et de phosphore où le silicium aug-

CHAUFFAGES

REFROIDISSEMENTS

1.088

menterait progressivement, etc... Si quelqu'un de nos lecteurs peut nous procurer de pareilles séries, nous les examinerons avec intérêt : la solution des questions soulevées n'a pas seulement une importance théorique.

Si, comme il paraît résulter des travaux de MM. Troost et Hautefeuille, le ferro-manganèse qui contient le fer et le manganèse en proportions égales est un composé défini, on pourrait considérer le ferro-manganèse à 20 p. 100

IV RECHERCHES SUR LE POINT b DE TCIIERNOFF.

comme un mélange de ce composé fondant vers 1050 degrés et de fonte blanche ordinaire non manganésée fondant vers 1085 degrés. Silico-Spiegel (Tableau V et Pl. III). tableau résumant les essais

silo roi

z ees

1

^71 .`2

Points critiques

Paint Point critique critique

Il 1.055-Lon 985-975 950-940 1.055-1.045 985-975 950-940

3

« une température telle que l'acier chauffé au-dessous de b ne change pas de structure, qu'il soit refroidi brusquement ou lentement. »

Si cette traduction est exacte et qu'on la prenne au .; pied de la lettre, on comprend difficilement ce qui distingue

o Fr.

Point critique IV

Point Point Point critique critique critique

Il

1.030-40 1.013-25 955-965 1.040-50 1.015-25 945-955 1.220? 1.1104 A20 1.045-55 1.015-25

On voit qu'il se produit pendant le chauffage et -le re. froidissement de cet alliage des phénomènes extrêmement complexes.

Cette étude sur les fontes ne peut être considérée que comme un premier inventaire de faits ; mais l'interprétation de ces faits est actuellement à peu près impossible pour les produits les plus compliqués et douteuse dans le cas le plus simple de la fonte grise pure. Cependant, la méthode d'investigation que nous avons suivie est loin If4

Le point b, d'après la traDéfinition du point b. duction qu'a donnée du célèbre mémoire de Tchernoff la Revue universelle des mines et de la 2nétallztrgie (*), est

Ci-dessous le

CHAUFFAGES

REFROIDISSEMENTS

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le point b du point a. En effet, un acier chauffé, si peu

que ce soit, au-dessus de a, prendra la trempe, par définition, si on le refroidit brusquement et n'aura plus alors la même structure que s'il eût été refroidi lentement.

Ailleurs, pour régénérer l'acier brûlé (l'acier qui a été chauffé a une température assez élevée pour prendre la structure cristalline) , Tchernoff propose de le laisser refroidir complètement, puis de le réchauffer un peu audessus du point b pour lui rendre sa texture amorphe ; c'est là encore un caractère du point a, ou, plus exactement, du plus élevé des points a si le point a est multiple (1 série, t. VII, p. 396 (2 sein. de 1877). (") Comp. Brinell, /oc. cit.

(*)