Annales des Mines (1888, série 8, volume 14) [Image 51]

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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.

le chauffage et un peu faibles pendant le refroidissement, d'où il résulte que, si la fusion et la solidification se font, ce qui est la règle, à la même température, le pyromètre indique le point de solidification un peu au-dessous du point de fusion, le point commun étant approximative-

des faibles perturbations, parce que la pression du vent à la soufflerie n'est jamais parfaitement régulière.

Le point III n'est pas constant, il parait s'accentuer progressivement dans les essais successifs. Le point de fusion est assez net.

ment la moyenne entre les deux indications. Pour le ferro-silicium, l'écart entre les deux chiffres est inverse de ce qu'il devrait être; c'est là une anomalie qui permet de supposer que la fusion se complique de quelque phénomène étranger. Ferro-manganèse à 80 p. 100 (Tableau VIII et Pl. III). Nous savons déjà que les ferro-manganèses ne pré-

sentent aucun phénomène qui corresponde à la récalescence des aciers. Nous n'avons à les examiner ici qu'au-dessus de 900 degrés. Entre cette température et la fusion, le ferro-manganèse à 80 p. 100 montre trois points singuliers dont cidessous le tableau IIEFROIDISSEIVIENTS

critique

Point critique

III

1I

Point

nu

Ferro-manganèse à 50 p. 100 (Tableau VII et Pl. III). On a fait deux séries d'essais sur deux baguettes du même lot et ces deux séries ne concordent pas absolument entre elles ; la composition chimique des deux baguettes était probablement quelque peu différente. La position dès points singuliers reste cependant la même ; c'est leur amplitude qui diffère.

Le nombre des points critiques est encore de 3, non compris le point de fusion ; mais le point I est très peu. accentué et ne se voit même plus du tout sur les courbes de chauffage REFROIDISSEMENTS

CHAUI FAGES

Point critique

os

Point Point Fusion critique critique

Point critique

I

1

11

3 4

9

1

1.160 3

1.210

1.150

1.100-1.090 1.090 1.090-1.080

975 975 975

993

1.210

Le point I seul est net, soit au refroidissement soit au chauffage. Le point II se reproduit régulièrement à chaque refroi-

dissement, mais il dépasse à peine les erreurs d'expérience. On ne l'aperçoit plus du tout pendant le chauffage. Les courbes de chauffage, en effet, se prêtent moins

bien que les courbes de refroidissement à la recherche

1 bis

Point critique III

Point critique

Point critique

920? 920? 910-900 1.110-1.100 1.030 1.025-1.015 910-900 1.110-1.100 1.030-1.020 1.100 1.030-1.020

Ibis 1,145 3 bis

CHAUFFAGES

7,

1.110-1 .100 1.030-1.020

910

Point critique DI

Point critique II

1.100-1.110 1.105-1.113 1.130 1.110-1.120 1.110 1.110

1.030-1.040 1.046-1.050 1 050 1.030-1.010 1.030-1.040

Point critique

1.025

Ferro-manganèse à 20 p. 100 (Tableau VI et Pl. III). Ce métal ne présente plus qu'un seul point critique, très voisin de la fusion et donnant lieu à un dégagement (ou à une absorption) de chaleur à peu près égal :