Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 287]

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EN AUTRICHE-HONGRIE.

SIGNAUX DE CHEMINS DE FER

La tige P se termine d'ailleurs par une surface courbe disposée de manière à pousser le bouton m devant elle, pendant son mouvement ascendant et à relever ainsi le secteur Z. Les différentes pièces du mécanisme sont équilibrées de manière que le bras a qui porte les deux voyants ainsi que le secteur Z tendent à s'abaisser sous l'action de leur pl'opre poids. Ceci posé, voici comment fonctionne l'appareil.

Supposons qu'un train se dirige du poste A

vers le

poste B et qu'il n'y ait aucun train engagé dans la section BC. Le stationnaire C peut alors donner voie libre à B

à cet effet il presse sur le bouton D de son appareil et tourne la manivelle de son inducteur. Les oscillations produites dans l'appareil récepteur de B dégagent successivement les goupilles i; le secteur Z descend, prend la posi-

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de B peut donner voie libre au poste A en pressant sur le bouton D. Il ne pourrait intervertir l'ordre de ces deux manoeuvres, parce que la tige Q enclenche le bouton D, tant que le taquet y se trouve dans l'échancrure de R, qui correspond à la position supérieure du levier L, c'est-àdire à voie libre.

Appareil automatique de block-system de Joseph L'appareil imaginé par M. Joseph Kramer

Kramer.

chef du service télégraphique de la ligne Empereur François-Joseph n'a pas encore été appliqué, du moins à -notre connaissance, comme appareil de block-system. Il a été employé pour assurer la sécurité du passage dans le souterrain de Prague, où deux trains ne doivent jamais s'engager à la fois. L'appareil se compose essentiellement

° D'un signal optique mû par l'électricité et qui se met

tion z de la figure 7, en faisant tourner la pièce échancrée Y,

à voie libre ou à voie fermée suivant le sens du courant qui le

déclenche ainsi la tige P et fait apparaître le voyant

traverse;

blanc b. Le stationnaire B peut alors mettre le sémaphore à voie libre s'il n'était pas déjà dans cette position. Après le passage du train, il soulève le loquet y, à l'aide de la manivelle K, et place le sémaphore à l'arrêt en relevant le levier L qui se trouve dès lors enclenché. En effet

en tournant la manivelle K le stationnaire a donné à la tige P un mouvement ascendant, et ramené ainsi le secteur Z dans sa position indiquée en pointillé sur la figure 7. Lors donc que la manoeuvre est terminée et que le taquet v est retombé dans l'échancrure m, la pièce Y n'étant plus sou

tenue par le secteur Z ni par la tige P pivote autour de son axe ; le voyant rouge apparaît et le mouvement ascen-

dant de la tige P se trouvera arrêté par la partie pleine de la pièce V tant que le poste C n'aura pas de nouveau déclenché le secteur Z. Le sémaphore une fois tourné à l'arrêt, le stationnaire

2 ° D'une pédale longitudinale au rail et que les roues du train abaissent au passage ; 30 D'un commutateur relié avec la pédale. Le signal optique (Pl. XIII, fig. 8 et 6) comprend une boîte métallique, dont l'une des faces est entièrement peinte en blanc. Cette face est munie d'une ouverture circulaire fer-

mée par une glace de verre, qui laisse voir le fond de la boîte également peint en blanc. De nuit, la face postérieure de la boîte est remplacée par une lanterne.

Entre la glace et l'arrière-plan peut venir s'interposer un disque transparent C de soie rouge, qui, la nuit, colore en rouge le feu de la lanterne. Le disque est actionné par un moteur électro-magnétique spécial (fig. 8 et 9) ; M est un aimant en forme de fer à cheval, dont le pôle sud S est formé d'une pièce transversale.

Sur- cette pièce transversale sont soudés deux