Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 286]

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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER

d'une étude spéciale à la suite d'un voyage de mission en Belgique fait avec M. de Romilly. Nous ne nous y arrêterons donc pas. Appareils de bloek-system de Hattemer et Koldfürst.

Les appareils Hattemer et Kohlfurst appartiennent, comme les électro-sémaphores de Tesse, Lartigue et Prudhomme et ceux de Siemens et Halske, au groupe des appareils caractérisés par la solidarisation des signaux électriques et des signaux visuels. Ils sont fondés sur le même principe que les appareils Siemens, c'est-à-dire que la manoeuvre du bras sémaphorique se fait toujours mécaniquement et que l'électricité n'intervient que pour déclencher la manivelle motrice du signal. Ils en diffèrent par le mode d'enclenchement adopté et par la suppression de l'annonce des trains, cette annonce devant se faire en Autriche à l'aide des cloches électriques. Ils établissent d'ailleurs entre les postes successifs une correspondance telle que l'agent du poste B par exemple ne peut, après le passage d'un train en B, débloquer la

EN AUTRICHE-HONGRIE.

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Quand le levier L, est abaissé (fig. 3), le *loquet y, mobile autour de l'axe y, s'engage dans une entaille ménagée dans une pièce R solidaire du levier. Ce loquet peut être relevé à l'aide d'une manivelle K symétrique de la manivelle K, indiquée sur la figure, à condition toutefois que la tige P commandée par l'appareil électrique d'enclenchement ne s'oppose pas à ce moment.

Lorsque le levier L, est relevé et que l'aile du sémaphore est par conséquent horizontale, le loquet y s'engage

dans une deuxième entaille m, et se trouve alors de 2 centimètres environ plus bas que dans la position précé-

dente. La cheville Q articulée avec y, dégage alors le bouton poussoir, qui sert à donner voie libre au poste d'amont.

Quant à l'appareil d'enclenchement, il se compose

t° De la tige P articulée avec le loquet y, et qui prend un mouvement vertical ascendant quand on tourne la manivelle K;

2° D'une pièce V mobile autour de l'axe o (fig. 4 et 5), échancrée dans la partie non recouverte de hachures de manière à permettre le mouvement ascendant de la tige P, quand

on lui imprime un mouvement de rotation vers la gauche.

section AB en arrière, sans avoir au préalable bloqué la section 13C en avant.

Les principaux détails de l'appareil qui a été appliqué, par la compagnie du chemin de fer Empereur FrançoisJoseph, sur la section de Prague à Nusle (5 kilomètres), sont figurés sur la planche XIII, fig. 3 à 7. L et L, sont les leviers de manoeuvre des deux bras du sémaphore correspondant aux deux sens de la marche des trains. Ils sont Mobiles autour des axes x, et x et commandent les tringles de manoeuvre Z, et Z de telle sorte que les ailes des sémaphores se mettent à l'arrêt quand on relève les leviers.

Cette pièce Y porte un bras rigide a, au bout duquel se trouvent deux voyants l'un rouge r, l'autre blanc b, qui viennent se placer alternativement devant une fenêtre ménagée dans l'enveloppe métallique de l'appareil 30 D'un secteur Z mobile autour d'un axe t, indépendant de l'axe o (fig. 6 et 7) et muni sur son pourtour d'un certain nombre de goupilles i qui s'engagent dans l'échan-

crure d'une fourche oscillant sous l'influence des courants d'induction envoyés par le poste d'aval ; 40 D'une tige coudée in (fig. 6) terminée par un bouton ni qui fait tourner la pièce V vers la gauche et dégage

ainsi la tige P, lorsque le secteur Z s'abaisse de la position z' à la position indiquée z sur la figure.