Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 291]

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EXPLOSIONS DES GÉNÉRATEURS DE VAPEUR

mentation. Si une autre Partie des jus Sucrés y axrive,IÏ'ist celle qui a pu s'introduire par les fuites des serpentin. On ne trouve donc plus dans les eaux d'alimentation les matières qui fermentaient plus ou moins dans le diffuseur. Si le liquide du diffuseur devait donner des gaz spontanément détonants ou seulement inflammables, ces gaz devraient se former dans les récipients d'évaporation au lieu de sortir plus tard, soit des vapeurs condensées, soit des jus sucrés; on n'a jamais cité d'exemple de ce fait, qui serait cependant beaucoup plus vraisemblable que la production de gaz dans les jus après qu'ils ont été évaporés. Ceci répond à l'hypothèse de la faculté qu'auraient les liquides des diffuseurs de continuer à dégager .des gaz inflammables, même après une cuite partielle ou totale. On a aussi expliqué la production des gaz dans les générateurs par,, le mélange des jus sacrés avec les,substances greses etiammoniacales introduites dans les eaux d' al i mentagmb des réactions encore inconnues,donneraient naissance-4,m gaz. Sans pouvoir yérifierçe point, g semble que, d'après la nature des substances engagées:Ps gaz ,qui pourraient se former seraient très-peu oxygénés,,,.c'est-à-dire peut-être inflammables, mais nullement détonants. On ne comprend

EMPLOYÉS DANS LES SUCRERIES.

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périence, et que l'on ne peut prendre en considération, dans l'état actuel de nos connaissances.

M. le Bleu paraît y avoir été conduit par la difficulté d'expliquer, au moyen des causes ordinaires, l'explosion de Saint-Hilaire. Les cinq générateurs ont été détruits, trois seulement étaient en feu ; ils étaient anciens, en mauvais état et surmenés; on a eu quelques raisons de soupçonner les soupapes d'avoir été calées, sans cependant pouvoir le prouver ; ces circonstances suffisent à expliquer l'explosion

violente de run des générateurs et la rupture des autres à la suite de cette explosion.

En résumé, j'ai l'honneur de proposer àla commission centrale d'émettre l'avis suivant 'tés chaudières des fabriques de sucre sont soumises aux m'uses d'usure et d'accident qui affectent les générateurs criiiilrand nombre d'industries, causes parmi lesquelles figure notamment la présence' de sels calcaires graisseux signalée à diverses reprises. Ces chaudières sont de plus soumises à des actions spéciales

pouvait s'enflammer dans les carneaux (ce qui esatifilies

i° Leurs mauvaises conditions d'établissement : elles sont souvent choisies au meilleur marché possible ou achetées d'occasion; 2° Elles sont soumises, à cause de leur nombre insuffisant, à un chauffage beaucoup trop énergique, qui donne lieu à des coups de feu; à des fissures, à des détériorations de toutes sortes; la résistance diminue et les accidents se produisent;

diffitile,à-concevoir à cauSe-de-leqiiantité de-vapètir).d'eau seia.fil-ac-compagné)riTSirtiléiàiren un.l'etnplüsiu "iiiôiiireintense, Mais il ne'là>étifialniéhit pas à l'inleiëdi* edi.à-Lchaudière et ne -1É, fei.ahià sauter.

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3° L'exigence d'un travail rapide et continu ne permet pas d'entretenir les chaudières convenablement; les nettoyages sont trop rares et les réparations ne se font qu'a la dernière extrémité ; ce chauffage trop violent est en même temps la cause d'une dépense exagérée de combustible, car la,:température des gaz qui abandonnent la chaudière

pas comment un gaz inflammable, mélangé d'un earrid excès de vapeur d'eau, pourrait causer l'explosion d'une na, chauniére. Enfin, quand même le gaz seràF-êtdriant h ne 3fTom, Li.e., 'r efee prendrait feu qu'a la conditon çl etre spunns à une termpe=1.t

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