Journal des Mines (1812, volume 32) [Image 185]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

timorr,E

356

ce Mémoire qui Ici se termine la partie dedescription exacte m'est propre. J'ai donné une qui avaient des gyrogonites , en discutant celles j'ai démontré que été iriubliees jusqu'à ce jour; aquatiques , et j'ai à. peu près ces corps étaient n'appartenaient pas au règne aniprouvé qu'ils mal. Se ne pouvais aller plus loin faute de renseig,nemens directs. l'hisMon beau-frère, M. Léman, a terminé reconnaisen toire de ces fossiles singuliers, dans nos marécages analogues vivans sant leurs Je crois ne pouet dans DOS eaux dormantes. qu'en donnant voir mieux achever ce Mémoire qu'il a présentées, un: précis des observations philomathique de en avril i812, à fa société Paris (1). resté, M. LéPartant du point où j'en étais c'est sur un être moi, que man pense, avec doivent porter essentiellement aquatique que déterminer la vérifaire pour les recherches àgyrogonites établit que,

et il table place des laquelle sont si l'on a égard à la profusion avec matrice, on dans leur répandus ces fossiles qu'ils n'ont dû appartenir conçoit facilement animale, soit végétale, qu'a une espèco, sort grande quantité en dont les individus vivaient profusion rappelant dans le même lieu; et cette donnent certaines que la multitude des fruits faire diriger -plantes aquatiques, semble devoir principalement.. les recherches sur les végétaux conservé M. Léman, après avoir long-tems (i) Noue.

3e année, page lob'.

dc la Soc. philom., tome 3 , n°. 53v.

357

SUR LA GYROGONITE

cette Opinion, en cherchait les preuves dans l'examen le plus attentif de toutes les parties des végétaux aquatiques. Un hasard heureux lui fit découvrir que le fruit du attira vu/garis ou charaone offrait des stries en spirales : cette disposition analogue à celle des stries de la gyrogonite , l'engagea à étudier comparativement ce fruit et ce fossile. Le fruit du chara vu/gars (/g. 3 , F, G.) à un peu moins d'un millimètre

de long; il est ovale, accompagné à sa base d'un calicoà 4 Qu .5 folioles inégales, lancéolées ;

il est .couronné par cinq stigmates (fig. 3, H.) (pli paraissent soudés à leur base , et qui se pro-

longent autour du fruit en autant de côtes arrondies, en spirales, et qui tournent de gauche

à droite (i), en laissant entre elles 5 -petites

cannelures. Toutes ces spiralesvont aboutir à la base du fruit après avoir fait deux tours et demi.

Ce fruit, examiné à l'aide d'une forte len-

(I) M. Léman , en annonçant que les spirales tournent de gauche à droite, se sert de la méthode employée par Linnée pour désigner l'enroulement des tours de spire dans les coquilles, c'est-à-dire, que , se plaçant devant l'objet, il nomme les parties de cet objet gauches ou droites, selon qu'elles sont à sa gauche ou à sa droite. J'ai suivi dans la description de la gyrogonite une autre méthode , qui consiste à supposer un axe au corps dont on décrit la circonvolution , et à se mettre par la pensée à la place dg cet axe : alors, tournant comme cet axe, je dis que la spire tourne de droite d gauche, si le mouvement coin men Ce

par mon épaule droite, et qu'elle tourne de gauche d droite si ce mouvement commence par l'épaule gauche. Au moyen de cette explication , on se convaincra qu'il n'existe pas de contradiction entre l'opinion de M. Léman et la mienne, sur le sens suivant lequel tournent les spires de la gyrogonite et celles du fruit des chai-a.

Z3