Journal des Mines (1812, volume 32) [Image 184]

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de nommer. De ces observations, j'ai tiré l'in-

duction qu'elles appartiennent à un être particulier indépendant de tous ceux au milieu desquels elles se rencontrent. Enfin, pouvait-on considérer les gyrogonites comme étant des tests entiers? J'ai été porté à rejeter cette opinion. d'abord, parce que l'étude des coquilles ne nous a jamais présenté un seul corps qui eût une véritable analogie avec ces singuliers fossiles (i) ; ensuite parce que les coquillages d'eau douce, qui sont plus connus que les coquillages marins , en sont encore plus éloignés, que ceux-ci, par leurs

(s) Celui qui s'en rapprocherait le plus est annonce par l'abbé Fortis , dans son Viaggio ir Dalmazia , etc. imprimé

io, dè Laghi di Zablaen 1774 vol. i,pag. 17 die , et di morigne , et figuré tav: VII, fig. 8 et 9. Après avoir donné quelques détails sur le lac de Zablachie , l'aumeriti quaiteur ajoute: cc La sola di lui popolatissimada picciole conparticolarità' che rifilesso , si è l'arena cluiglie d'elegante struttura , perfettamente ben conservate , e talora abiate dell' insetto -vivo, alcune delle quali non, sono state peranche descritte. Tal è per grazia d'esempio quella , che vedete primieramente nella sua mole naturale , e poi ingrandita dal microscopio nella , tav. VII,

fig. Set 9 (voy. fig. 2, D, E),

clic SOMIGLIEREBBE A UN

UOVO 'IlIONCATO , SE NON TOSSE SPIRALMENTE STRIATA DAL due RONDO ALLA CIRCONFERENZA DELLA BOCCA. L'insetto

abita , non à opercolo di sorte akuna; egli è tutto nero corne un carbone, qualità clic rende oltrernodo difficile il distinguerne le minutissime parti. n Mais cette description qui annonce un animal tout à-fait inconnu des naturalistes jusqu'à ce jour, n'est pas assez précise pour qu'on puisse la mettre en comparaison avec celle de la. gyrogonite. Les traits principaux de ressemblance entre ces deun corps sont tirés de la forme ovoïde et des stries spirales. Du reste la gyrogonite n'offre pas la grande ouverture supérieure que

SITU LA GYROGONITE.

355 Formes : enfin, parce que, trouvant une extrême ressemblance entre les 'fossiles qui accom-

pagnent la gyrogonite et les coquillages qui

vivent actuellement dans les eaux douces, il ry avait tout lieu de croire que ces derniers présenteraient, dans leur milieu, des êtres à peu près analogues à la gyrogonite ; et que cependant, j'ai vainement recherché avec beaucoup de soin ,'et pendant plusieurs années, ces analogues dont on devait soupçonner l'existence. Je fus confirmé dans l'idée que j'avais adoptée, de l'habitation des gyrogenites. dans les

eaux douces, par l'observation que je

co

qu'elles ne se rencontrent jamais avec les hé-, lices fossiles, Mais toujours avec les coquilles fluviatiles ou lacustres dont j'aiindiqué les noms plus haut. Je n'avais pu admettre l'opinion de M. Du, qui regardait les gyrogonites comme dé petits oursins. Leur habitation seule, dans les eaux douces, éloignait cette supposition. J'avais reconnu que les prétendUs piqu ans qu'il. avait trouvés souvent avec elle , n'étaient que .des fragmen.s de tiges de plantes. reconnaît l'auteur du Voyage en Dalmatie, dans l'animal du ladZablachie. Cette figure fait tourner les spires en sens inverse des spires de la gyrogonite , mais cette direction est peut-être un défaut de la gravure qui n'aura pas été faite au miroir. Ainsi, comme Fortis ne dit pas expressément si les spires tournent à droite ou à gauche, on ne peut tirer de cette figure aucun motif pour éloigner ou pour rapprocher la gyrogonite de rani/nal annoncé trop imparfaitement par le natu-

raliste italien. J'ai fait graver cette même figure, mais dans le sens opposé à celui qu'elle a dans l'original (pl. VIII,

D, E. ). M. Bose m'assure que ce même corps çst

figuré dane l'ouvrage de Soldani.

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