Journal des Mines (1809, volume 26) [Image 220]

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SUR DIVERSES RECHERCHES D,E HOUILLE

à BrépagDie , firent faire deux sondages , APlouvain. bières, l'autre à Plouvain ( rive gauche de la Scarpe). Ils furent poussés , le premier à 85, et le second à 75 mètres, on n'y reconnut que des craies ,marneuses.

iRux.En 1759, la même compagnie fit sonder à

Rceux , et on assure y avoir rencontré le tour-

tia à 111 mètres de profondeur. La même

année on ouArrit un puits à 400 mètres de la rivière ; niais malgré 4 pompes mues par des machines à chevaux, on ne put pas se rendre maître des eaux et traverser les marnes. On abandonna, sans avoir été à plus-de 12 mètres de profondeur. 'Sur un second puits percé un peu plus loin, en 1761, on établit deux machines, chacune à quatre pompes de douze pouces; on eut jusqu'à 120 chevaux employés à les mouvoir, et cepen-

dant on ne put pas aller à plus de 35 mètres,

A Painpoux. A Bienvil-

lers-a

Bois , à Pomakier. 'Le

ni établir le premier picotage. Il en fut de même à Fampoux , où la même

compagnie fit ouvrir un. puits, en763, sans

pouvoir aller à plus de 3o mètres. La même compagnie fit encore percer deux

puits, l'un à Bienvillers-aux-Bois , en 1764, l'autre à Pommier, en 1766. On y atteignit le tourtia , dans l'un , à 200 mètres , et dans l'autre, à i 8o mètres de profondeur ; mais on

.trônva au-dessous, des terrains noirs, sa-

A Hailoy.

Neux,incortnns, qui donnèrent beaucoup d'eau et-firent abandonner les travaux. 'Vers la même époque, une autre compagnie fit percer, sur le territoire de Halloy, un puits qui fut poussé jusqu'à 8o mètres de profondeur, au fond duquel on fit un trou de sonde aussi de

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8o mètres, sans trouver, dit-øn, autres choses que des marnes et des hleux. C'est encore vers le même terris qu'on a fait une recherche à Peines. Celle-ci doit être clas-

A Pernes.

sée à part, puisqu'elle a été située dans les schistes qui se relèvent, dit-on, de ce côté;

mais n'ayant pas visité cette partie du département, je ne puis répondre de la nature précise des terrains qui la Composent: quoi qu'il en soit, un puits poussé à 3o mètres de profondeur, et dans lequel on n'a employé d'autre machine. qu'un treuil, a, dit-on, été abandonné à cause

des eaux, et quoique les habitans de Pernes aient montré, pendant long-teins, u.n peu de houille qu'ils prétendent avoir été extrait d'un trou de sonde fait an fond da puits, il ei-ait

probable que cette substance aura été apportée par quelque ouvrier qui voulait -continuer à y gagner ses journées. Peu de teins après, Une quatrième Compagnie , à la tête de laquelle se trouvait M. le duc deG-uisnes , entreprit de nouvelles recherches. Elle fit faire d'abord, en 1780, à Saint-Hilaire, entre Lillers et Aire , un sondage dont on indique ainsi les résultats. Argile, environ Craie marneuse

5 mèt. 33

Bleux

t

33 Pierre grise marneuse Cônclie d'un bleu-noirâtre exhalant ,

n'ire oc:lent sulfureuse.

.

.

.

.

1

A cette profondeur, on dit que la

cassa dans le trou, et que la recherche

fik Saint-

Hilaire.