Annales des Mines (1866, série 6, volume 9) [Image 90]

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NOTE SUR LA FABRICATION DES RAILS.

NOTE SUR LA FABRICATION DES RAIES.

A. Les fers de quatrième choix m'atteignent pas la résistance exigée (im,5o) par les cahiers des charges; 50 La dureté varie en raison inverse de la résistance au choc.

Ces essais furent poussés plus loin ;: +on chauffa fortement un certain nombre .de rails, et peu une autre rquantité égale; nous arrivâmes ,ainsi à cette autre conchision 6° Les fers qui se soudent le plus facilement sont les fers grenus, et surtout les fers à grain brillant. Il nefaudrait pas, cru reste, se méprendre sur la soudure

apparente du fer à grain de fonte. Dans un grand nombre

c.le rails à double champignon posés sur la ligne de Paris à Lyon, la couverture :s'est détachée en une longue lanière d'un 'bout à l'autre du rail.; ces rails présentaienttous, dans

,couverture et le corps ,clu rail, le grain de Tonte. Les trails à grain brillant n'ont jamais présenté ,ce ;défaut. Forme du four à puddler. - On a souvent agité la question de savoir si, au point de vue de l'affinage, le four à

puddler à courant d'air est préférable ou inférieur au four

ià puddler à courant d'eau. Le Creusot a fait l'expérience en

grand; le seul avantage qu'il ait trouvé est une économie d'entretien pour les fours à courant d'eau. La qualité du fer obtenu a été la même dans les deux appareils.

Paquetage. .Les paquets de tous les rails sont maintenant ramenés à un type uniforme, qui ne reçoit que rde légères modifications dans les différentes -u.Sines. Le profil du paquet dépend seul c.lirt profil du rail.

Les trois paquets représentés par les fig. -2, 3 et 4 sont ceux des trois types actuellement. employés. Cette disposivue de tion de paquets ne laisse rien .à désirer au point la facilité de la soudure, Épaisseur de la couverte. -La question la 'plus importante que soulève le paquetage est celle cl.e ;l'épaisseur de la couverte.

Les résultats fournis par l'expérience, .qui me sont par-

venus, ne sont encore ni assez précis ni assez concluants .pour la résoudre définitivement. Aux essais, fui trouvé .des rails des trois types parfaitement soudés. Les relevages faits jusqu'à présent sur la ligne de Lycyn .ont donné la répartition suivante des motifs de rebut TABLEAU R° 6, ........_, RAILS VIGNOLE.

RAILS A DOUBLA 011001,10505.

..,

..............

MOTIFS DE REBUT.

Rails relevas (6 mètres).

Rails cassés,. Rails écrasés Rails dessoudés. Rails effeuillés Rails abiroés aux ex- ( 5m,00'

trernités, pouvanti etre recoupés à. . f 3.,75

Pour 100 rails Rails relevés Pour 100 rails relevés. la mètres). relevés.

555

ii

60

13

277

111

55

21

.225

15

59

13,

153

10

163

36

506

35

"

si

136

10

73

17

1.452

100

421

100

.

Totaux

D'après ce tableau, les rails à double champignon .s'exfol:lent beaucoup plus que les rails Vigp,ole; ceux-ci, de leur

se détériorent davantage à leurs extrémités. Nous verrons plus loin à quoi tient ce dernier défaut. L'exfoliation provieet de la séparation des mises de la couverte. Les nombres précédents montrent que ,ce défaut n'a pas le temps de se produire dans le rail Vignole; .1a couverte se sépare auparavant du corps .clu rail, ce !qui se traduit d'abord par une dessoudure, puis par mn aplatissement, puis enfin par une cassure du champignon, si le rail n'est pas retiré de la voie. Il semblerait donc que la 'couverte du rail Vignole est moins bien soudée que celle .du rail .à ,double champignon, c'est-à-dire qu'une couverte de 32 millimètres se soude moins bien qu'une couverte de

côté

28 millimètres.