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INDUSTRIE DES HUILES DE SCHISTE DANS .L'AUTUNOIS.
Eu égard aux charges extraordinaires que les désastres de la guerre ont imposées au pays, le principe d'une corn, pensation modérée établie par les douanes entre les proe duits nationaux et les produits concurrents de l'étranger se présente d'ailleurs comme une règle d'équité, et à ce point de vue l'industrie de l'huile minérale indigène, qui subvient pour sa part à l'un des besoins de nécessité première, qui est susceptible de grandir si elle est rémunératrice, et qui occupe' déjà un assez grand nombre de bras:,, méritait trêtre, aidée par un dégrèvement relatif. Octobre 1871.
NOTICE NÉ.CROLOGIQUE- SUR M. CECOULETTE.
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NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. CHOULETTE, INGÉNIEUR DES MINES. Par M. F. CLERAULT, ingénieur des mines.
Choulette (Jules-Émile), né à Strasbourg le 1'5, février i844, a passé une partie de sa jeunesse en. Algérie et terminé son éducation à Paris par de brillantes études. En 1865, après ,une seule année de mathématiques spéciales, Choulette se présente à l'École polytechnique ; il est
Classé le premier sur la liste d'entrée. Ses deux années d'études-développent en lui le goett des ciences'physiques, et ses examens de sortie sont autant de sucCès ; il arrive le second 'au classement définitif .de 1865 et choisit la car-. rière des mines. Les cours de l'École des mines trouvent en Choulette
un disciple fidèle, car son esprit d'une aptitude générale s'applique à tout, mais son goût le porte plus spécialement à l'étude de la chimie ; le laboratoire est sa retraite favorite et il entreprend ses analyses avec une passion qui n'a d'égale que sa patience. Ses deux premiers. voyages, dans le Midi de la France en 1866, en Bohême et dans la haute Silésie en 1867, sont des voyages d'instruction, et déjà cependant il en rapporte d'intéressantes relations dont l'exactitude et la netteté sont les qualités dominantes. Dans un voyage fait en 1868, avec son collègue M. Michel Lévy, Cho ulét te se consacre à l'étude approfondie des champs de filons de Przibrani et de Mies, et, à la suite de leurs observations, les deux voyageurs publient dans les Annales dès mines un long mémoire ; dans ce travail, ils indiquent