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DU GNEISS DES VOSGES.
CALCAIRE SACCHAROÏDE
cédé celle de l'orthose. Un essai an chalumeau m'a montré du reste que k pyroxène est un peu plus réfractaire que l'amphibole qui lui est associé et qu e ces minéraux sont tous deux plus réfractaires
que l'orthose. Sphène.
Rognons
dans le calcaire.
De beaux cristaux de sphène brun ou brun
châtaigne , ayant quelquefois plus d'un centimètre , s'observent dans le gneiss ainsi que dans le calcaire ; ils sont plus nets dans les rognons intercalés dans le calcaire que dans le gneiss.
Je passe maintenant à l'étude du gisement et de l'association des différents minéraux qui viennent d'être décrits. Le calcaire du Saint-Philippe n'est pas traversé comme celui du Chippal par des filons d'une roche granitoïde à base d'orthose, mais il renferme cependant un grand nombre de rognons généralement feldspathiques que je vais décrire avec détail, car on les retrouve avec les mêmes caractères dans beaucoup de calcaires saccharoïdes. Ils sont allongés et aplatis; ils forment des lits irréguliers
et discontinus , qui sont généralement parallèles à la schistosité du calcaire ainsi qu'à celle du gneiss (fig. i3, Pl. X); quelquefois cependant les lits parallèles de rognons tels que r communiquent entre eux et sont reliés par des rognons de même nature r' qui sont transversaux à la schistosité. La forme et la disposition de ces rognons représentés sur la j. 13 montrent qu'ils correspondent aux filons également très-irréguliers qui sont disséminés dans le gneiss. Leur épaisseur est ordinairement de plusieurs centimètres, et elle ne dépasse pas om,5o ;° souvent elle est inférieure à om,o5. Ils
peuvent avoir plusieurs mètres de longueur
et
présenter des lits continus. Ils sont très-contournés
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ei ils affectent des formes bizarres, niais presque toujours allongées dans le sens de la schistosité. Lorsqu'on étudie la composition minéralogique et la structure de ces rognons, on reconnaît qu'ils sont composés de plusieurs Zones concentriques ellipsoïdales qui se succédent dans un ordre à peu près constant, et qui sont séparées l'une de l'autre ainsi que du calcaire d'une manière très-nette. A leur centre se trouve une substance blanche, à
Leur structure et leur composition minéralogique.
Feldspath
éclat gras, qui est compacte ou confusément cristal-
line. J'ai fait un essai de cette substance, et j'ai constaté au chalumeau qu'elle a la fusibilité du feldspath ; après une ébullition très-prolongée avec l'acide chlorhydrique et évaporation à sec, elle m'a
donné 76 p. loo d'un résidu de matière non attaquée et de silice; il s'était dissous de l'alumine, des alcalis et seulement une trace de chaux. Cette substance qui résiste à l'acide et qui contient peu de chaux n'est pas de la paranthine, , c'est un pic/spath ou une pâte feldspathique analogue à celle qui a été nommée fliilleflinta par les minérabigistes suédois et qui se trouve absolument dans même gisement. Dans le centre des rognons feldspathiques, dont
la structure cristalline est le plus développée, on observe quelquefois des lamelles d' orthose blancgrisâtre o (fig. ), identique à celui qui est en filons dans le gneiss et dont j'ai donné ci-dessus l'analyse,: cet orthose. est nettement séparé de là pyrosilérite qui l'enveloppe. Généralement les rognons sont formés de mica phlogopite , de Pyrosklérite et de feldspath (fie. 16, 17). Souvent aussi le feldspath a ,
disparu
,
et ils sont formés seulement de mica
et de pyrosklérite
(fig.
14)-
Orthose.
Mica
(phlogopite), Pyrosklérite.