Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 324]

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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

.e,v.,::7.,,,AS,S0.::CIATION DE L'ARGENT..

642,1où IllaiejikeSt beaucoup de régions en Amérique lambertéAu combustible et du sel marin ne perFreyberg , met pas,d'employer cette méthode (à est de la :consommation de chlorure de sodium qu'elle est iop. too du poids du. minerai, tandis seulement de 2 1/2 p. 500 dans le patio).11 conviendrait d'essayer l'emploi des sulfates et du cuivre

înétalique dont l'action simultanée peut, à la 'température de l'eau bouillante, isoler l'argent cles combinaisons dans lesquelles il est engagé,

"ainsi que nous l'avons prouvé par de nombreuses experiences ; nous pensons que si cette nouvelle `irretliode est essayée dans diverses localités et sur des minerais de différentes sortes, il y a des cas où elle pourra être substituée avantageusement à l'ancien procédé.

Améliorations

dont est suseep-algatible l'am mation ainerimine.

Résumons les moyens par lesquels on peut améliorer l'amalgamation américaine I° n faut exécuter des essais ayant pour objet la

teneur des minerais et leur nature, la manière dont l'argent s'y trouve distribué, à l'état natif, sous forme de sulfure simple et double ou bien combiné avec d'autres sulfures métalliques : les essais devront aussi s'étendre aux divers produits de l'amalgamation et aux résidus qui sont rejetés. Très-souvent dans la préparation mécanique des minerais, il convient de les trier comme on le fait en Europe, afin d'appliquer à chaque sorte un mode de traitement approprié à sa nature. S'il en est qui renferment beaucoup de sulfures métalliques, il faudra tacher de les séparer de ceux qui en contiennent peu: les minerais chargés de sui: fures ne se trouvent pas en général aux mêmes niveaux que ceux qui en sont dépourvus ; aussi la

643 séparation de ces cieux sortes est en général assà facile à opérer : les minerais sulfureux pourront

être traités, suivant les cas, de différentes ma-i nières, soit chlorurés par voie sèche, soit grillés et chlorurés ensuite par voie humide, soit réduits à la température de l'eau bouillante par un métal aidé de l'action des sels. 2° Dans beaucoup de cas il semble possible d'activer la décomposition des sulfures d'argent et l'amalgamation de ce métal , telles qu'elles ont lieu dans le patio, au moyen de solutions plus concentrées de sel marin , en ayant soin de les faire servir plusieurs fois. De plus on peut diminuer la

perte de mercure par l'emploi de l'amalgame de cuivre, comme on le fait à Guadalupe y Calvo; néanmoins cette perte sera toujours beaucoup supérieure à celle entraînée par le traitement saxon, tant que dans le patio la transformation des cornposés argentifères s'effectuera en présence de mer-

cure et de substances chlorurantes. D'ailleurs il paraît difficile de séparer cette transformation de l'amalgamation proprement dite, sans affaiblir le rendement en argent ou sans prolonger beaucoup la durée du travail, car la chloruration des sulfures d'argent simple et double n'a lieu qu'avec

une extrême lenteur, et nous avons vu que le mercure joue un rôle indirect dans la décomposition de ces sulfures sous l'influence du magistal et du sel. 3° Il conviendra d'essayer, concurremment avec la méthode du patio, le procédé de réduction par

le cuivre accompagné de sulfates: les résultats obtenus par le rendement en argent et la perte en mercure serviront à décider, eu égard aux condi-