Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 323]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT 640 A la fin de ce laps de temps,ilemercure de l'ex-

périence où. il n'y avait. pas tîle,cpivre s'est bien ein,arg41garne teeira-0, :pesa _ nt, , -frno, conitenant fl.; n7, Itiffd 9110 nsi tont Ge. mercurf 5k.,u.iïn)

gcre ,i4YeP, 42:34s'est anpigame,

m e re re'à' été dé etig el! Qn neut 11, y.03;1;11 speposer pour interpréter cette.perm,que iiiéi'eure ont été substitués à l'argent soit dans sa combinaison avec le soufre , soit dans le chlorure qui a pu se former; il reste alors, og.,955 de mercure qui ont été altérés par le magistral.

L'expérience dans laquelle le cuivre métallique est intervenu sous forme d'amalgame a donné des, résultats meilleurs sous le rapport de la perte en, Mercure, mais moins avantageux pour le rende-

ment en argent. L'amalgame était moins homo-gène et paraissait très-impur ; il pesait 5',90 et contenait Mercure Argent métallique. Argent à l'état de sulfure. . . . . Cuivre en partie à l'état de métal, en partie à l'état de sulfure (1).

4,988 o,457 0,370 u,o85

La perte sur le mercure a été dans ce cas de 1g-,012 et par suite inférieure à celle qui a enlioeu

dans l'autre expérience, niais le rendement eti, argent a été moindre et l'amalgame a été très-impur. Dans les conditions où l'on opère en grand-;

la trituration étant produite par le piétinement (i) Ces différents corps ont été séparés à l'aide de l'acide

nitrique faible, qui a laissé le sulfure d'argent intact, et qui a dissous l'argent métallique ainsi que le cuivre métallique et sulfuré.

AUX M I NÉRAU X MÉTALLIQUES.

des mules, il paraît que ces inconvénients qui not,i, ont été offerts par l'emploi de l'amalgame de ne se produisent pas, du moins d'une manière notable; on a remarqué cependant que la propor-

tion de cuivre ne doit pas surpasser la quantité d'argent destiné à être amalgamé, car l'excédant reste dans l'amalgame. Quoi qu'il en soit, l'emploi de l'amalgame de cuivre est une amélioration réelle de l'opération du patio : il exige> il est vrai, des précautions spéciales et n'est peut-être pas applicable partout ; en outre l'économie du mercure est limitée, mais il faut considérer aussi que l'on n'a pas besoin d'appareils particuliers et que le travail ordinaire reste à peu près le même. Il nous reste encore à signaler un inconvénient ti,.'elP.:1),"éidnéladett qui est inhérent à la méthode du patio et qui con- rea eijs 'grande siste à laisser intacte la plus grande portion de Pa sasrot ïéd at,rsgs,'1_ l'argent contenu dans les sulfures métalliques, fures rnéta' Iliet nous avons vu d'ailleurs que la présence de ces gnes* sulfures cause une grande gène dans le traitement par la réaction qu'ils exercent sur le magistral et sur le chlorure d'argent (1). Cet inconvénient paraît inséparable de la chloruration par voie humide : on peut l'éviter par un procédé analogue à celui de Freyberg, c'est-à-dire en grillant les minerais sulfureux avec du sel marin; (i) La difficulté d'extraire par les procédés actuels l'argent contenu dans les minerais chargés de sulfures est

telle, que dans plusieurs usines où les exploitants, animés' de l'amour du progrès, avaient établi un laboratoire et faisaient essayer régulièrement les minerais et les résidus, ont fini par renoncer à cette habitude qui était pour' eux un sujet de dépenses, et qui leur causait le regret de voir se perdre de grandes quantités d'argent, sans qu'il leur fût possible d'y remédier.