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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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207 de la cremaillere qui leur reprendrait ; quand l'un agirait l'autre serait écarté de la roüe et ne servirait que lorsque le treuil tournerait en sens contraire. enfin ce mecanisme est absolument le même que celui du cric des carosser, mais dont les deux seraient ecartées de trois à quatre pouces. on conçois que si les ouvriers lâchaient prise, soit par malice ou autrement, le treuil quoique disposé, par le fardeau qu'il enleve, à retourner en deux contraire, serait aussitôt arrête par le pied de biche. au lieu d'un supprimé<del/> cric double, il serait aussi bon d'en faire deux et d'en placer un à chaque bout du treuil, avec ces precautions peu condenser, on eviterait les accidents. Le grand treuil à roüe a un avantage pour les petits treuils à manivelles en ce que tout le poids des hommes y est employé, au lieu que l'éffor de chacun d'eaux se reduit à environ 25 litres quand ils sont appliqués aux manivelles. il est cependant vrai que le treuil à manivelle monterait environ deux seaux et demi tandis que celui à roüe n'en monterait qu'un de la même profondeur ; mais comme ce dernier peut avec le même nombre d'ouvriers, elever un fardeau 4 à 5 fois plus pesant il s'ensuit que son avantage est double ou à peu pres. je conseille de l'employer de preference surtout pour l'extraction des eaux. L'on pourrait faire usage de beaucoup d'autres machines que des hommes servient mouvoir pour extraire les eaux des mines, les