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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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Par extension, nous appellerons LÇ> j aussi bien les diverses phases que les divers constituants minéralogiques d'un minerai { humidité et porosité exclues ) . Un minerai est minéralogiquement connu si : a ) on connaît le nombre n de b". ) on connaît la teneur ( constante ) de chaque (|; en n constituants chimiques c'J . Les constituants peuvent être choisis à la seule condition que chacun d'eux figure avec une teneur non nulle dans au moins un des (j) {• a J M c ) on connaît l'analyse chimique du minerai relativement aux cj . * J Revenons sur ces trois étapes. La premiere relève de l'analyse du géologue. Elle est en général assez simple et si un tj) j est passé inaperçu, c'est qu'il intervenait de façon trop peu sensible pour modifier beaucoup les calculs miné¬ ralogiques ultérieurs. En pratique rien n'empêche, du reste, si la suite du calcul est aberrante, de recontrôler le nombre n des lj?i . La deuxième étape repose sur une hypothèse que nous vérifierons numériquement, ici, à savoir la constance chimique desf^j , mais cette hypothèse se prête mal à des applications pratiques, puisqu'on ne refait pas, pour chaque minerai, un nouveau triage de phases. Supposons pour le moment cette hypothèse vérifiée. LestPj ont donc, pour - chaque ci, la teneur constante A.* . J La troisième étape est une simple question de calcul. On connaît analyse -chimique ou physique, le pourcentage du minerai en ï'éiément ■cj, soit t ci et le passage des teneurs des iû y soit t aux teneurs en ci, qui est : < (1) ( t Cj) = ( A ji ) ( t y>i ) Pour avoir, à partir des analyses chimiques, les pourcen¬ tages minéralogiques, il suffit de résoudre (l), c'est-à-dire, si on appelle Pj1 l'inverse de Aj*, de calculer numériquement : (2) (t (Ci) » (P ji) (t cJ )