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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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CIRCULAIRES.

CHEMINS

A M.

DE

FER.

TRANSPORT

ET

CIRCULAIRES.

USAGE

DE

LA DYNAMITE.

, inspecteur général des Paris, le 28 novembre 1882.

Monsieur l'inspecteur général, M. le ministre de l'intérieur a appelé mon attention sur la nécessité d'inviter les ingénieurs des mines et des ponts et chaussées, ainsi que les conducteurs placés sous leurs ordres, à exercer sur les chantiers qu'ils dirigent une surveillance constante, en vue d'empêcher les ouvriers attachés à ces chantiers de soustraire les produits explosifs qui y sont déposés pour les besoins des travaux. J'ai adressé des instructions dans ce sens aux ingénieurs des ponts et chaussées et des mines par une circulaire en date de ce jour (*), dont j'ai l'honneur de vous transmettre deux exemplaires et qui sera répartie entre tous les ingénieurs de l'État et les agents placés sous leurs ordres. Jetvous prie de surveiller, en ce qui vous concerne, l'exécution de la présente circulaire, dont vous voudrez bien m'accuser réception. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, CH.

CHEMINS DE

FER.

FREINS

HÉRISSON.

CONTINDS.

A MM. les administrateurs de Paris, le 7 décembre 1882.

Messieurs, l'opinion publique se préoccupe à juste titre de la sécurité des voyageurs dans les trains de chemins de fer, et l'administration n'a cessé, depuis quelques années, d'attirer l'attention des exploitants sur l'emploi des moyens propres à la garantir. A la suite d'un rapport fait au nom du Comité de l'exploitation technique, une circulaire ministérielle fut adressée aux compagnies, le 19 décembre 1879 (**), pour leur recommander notam(*) Suprà, p. 328. (**) Volume de 1880, p. 362.

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ment l'adoption de « freins continus, et autant que possible automatiques ». Dans une seconde circulaire datée du i3 septembre 1880 (*), le ministre des travaux publics s'exprimait en ces termes : « J'estime qu'en dehors des tentatives qui pourraient être faites pour améliorer l'action des freins en général, il convient de donner, dès aujourd'hui, à la circulation des trains de voyageurs un surcroît de garantie de sécurité fort important, en munissant de freins continus, placés sous la main du mécanicien et des gardes-freins, sans préjudice de l'emploi normal de la contre-vapeur, tous les trains de voyageurs dont la vitesse de pleine marche atteint 60 kilomètres à l'heure ». On fixait aux compagnies un délai de deux ans pour que tous les trains express fussent munis de ces freins continus. Ce délai est expiré depuis le i5 septembre dernier. Le 2 novembre 1881 (**), une dépêche adressée aux inspecteurs généraux énumérait les efforts déjà tentés : L'administration des chemins de fer de l'État employait ou expérimentait alors le frein à vide, le frein à air comprimé Westinghouse et le frein électrique Achard ; La compagnie du Nord, le frein à vide; Les compagnies de l'Ouest et du Midi, le frein Westinghouse; la compagnie de la Méditerranée, le frein Westinghouse modifié; La compagnie de l'Est, le frein Westinghouse et le frein électrique Achard; La compagnie d'Orléans, le frein à vide, le frein Westinghouse, le frein à chaîne Héberlein, et, suivant les termes mêmes de la dépêche ministérielle, « un nouveau frein à chaîne du système Wenger » fausse appellation rectifiée d'ailleurs par un erratum ultérieur, car le frein dû à M. l'ingénieur Wenger est basé sur l'emploi de l'air comprimé. L'administration adressait en outre des lettres pressantes aux compagnies pour les engager à fixer leur choix le plus tôt possible. « Les freins à chaînes, écrivait-on à la compagnie d'Orléans, que vous avez expérimentés jusqu'à ce jour, sont surtout des freins de détresse et ne réunissent pas les conditions essentielles auxquelles doivent satisfaire les freins prescrits par la circulaire du 10 septembre 1880. Je ne puis donc que vous inviter à faire, (*) Volume do 1880, p. 372. (**) Volume de 1881, p. /(5o.