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ENQUÊTE OFFICIELLE SUR LA CONDITION DES OUVRIERS DANS LES MINES ET USINES DE BELGIQUE.
des employés de bureaux et autres, dont les appointements sont augmentes d'une manière progressive.
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IV. — Répartition, eu égard au sexe, à l'âge et à la nature des travaux, du personnel des mines métalliques de Belgique.
TABLEAU
« Ces primes pourraient aussi être appliquées à l'instruction do l'ouvrier ou à celle de ses enfants. Je ne puis m'empêcber de citer l'exemple posé pat M. Warocqué, administrateur des charbonnages de Mariemont et de Bascoup, qui a établi une prime de ce genre pour ses ouvriers ou porions fréquentant l'école de porions de Charleroi. Outre certains frais de déplacement, il accorde ioo francs à celui qui obtient le brevet de capacité avec grande distinction, 75 francs pour la distinction et 5o francs pour la manière satisfaisante. Jusqu'à présent, il a déjà été distribué deux primes de 75 et quatre de 5o francs. « J'espère pouvoir obtenir d'autres sociétés qu'elles entrent également dans cette voie; c'est cependant difficile, par la raison que l'ouvrier ne reste pas longtemps au même charbonnage et qu'il n'est pas considéré comme appartenant à un charbonnage plutôt qu'à un autre.
FEMMES.
HOMMES.
ENSEMBLE.
au-dessous de 14 ans. 35 ) 82 ) 117 de 14 à 16 ans. . . . 81 [ 550 169 1.804 250 2.354 ) au-dessus de 16 ans. 434 ) 1.553 ) 98 au-dessousdei4 ans. '• J 4.302 de 14 a 16 ans. . . . 73 ! 1.948 73 1.948 ) au-dessus de 16 ans. 1.868 ) 1.868 au-dessous de 14 ans. 351 89 i 124 i de 14 à 16 ans. . . . 81 550 242 [ 3.752 323 J . . .. 4.302 au-dessus de 16 ans. 434 ) 3.421 3.855 )
Travaux de la surface. Travaux souterrains.
n-
Travaux de la surface ou du fond.
1
« On pourrait peut-être intéresser l'ouvrier dans les bénéfices; mais c'est là une question épineuse et trop difficile à résoudre. » Les travaux de la préparation mécanique procurent aux enfants Nous n'essayerons pas nous-même de la traiter, bien qu'elle soit à la mode; nous racontons, nous n'imaginons pas. Les théories générales sortiraient du cadre que nous devons adopter dans ce recueil.
un salaire de
70
à
80
centimes, et aux femmes un salaire de
1
franc.
Le travail à la tâche est aussi répandu que dans les houillères; et le système des primes paraît même obtenir faveur. C'est surtout pour la préparation mécanique que ce double mode de rémunération donne de bons résultats ; à l'intérieur des mines, l'irrégularité,
IV. —
les variations continuelles de puissance ou de richesse des filons
MINES MÉTALLIQUES.
entraînent des difficultés d'appréciation souvent insurmontables. Il reste peu de chose à ajouter aux observations qui précèdent
Quelquefois l'irrégularité de la teneur du minerai nécessite, même
pour les étendre aux mines métalliques. Elles sont toutes situées
dans les ateliers de préparation mécanique, le retour au travail
dans les provinces de Namur et de Liège; une seulement existe dans
des ouvriers à la journée; mais, en marche normale, le payement
la province de Luxembourg. Nous avons fait le relevé du per-
à la tâche est la règle. Une prime est en outre allouée, qui dépend
sonnel employé dans ces mines; comme le montre le tableau réca-
delà quantité obtenue.et du degré d'enrichissement du minerai.
pitulatif n° IV, ce personnel dépasse le chiffre de 4.000 ouvriers;
Nous reproduisons textuellement la déposition des exploitants du Bleyberg :
plus de moitié travaillent à la surface, où les ateliers de préparation mécanique sont très-développés pour les minerais de zinc et de plomb. Il n'y a pas de femmes à l'intérieur et le nombre des enfants est très-restreint. La durée du travail est régulièrement de douze heures à la surface. A l'intérieur, une partie des exploitations conserve la répartition des mineurs en trois postes, de huit heures chacun. Le salaire des hommes faits varie de
2
francs à
r 2
,5o dans la pro-
vince de Namur, soit pour les travaux de la surface, soit pour les travaux souterrains. Dans la province de Liège, il est quelquefois plus élevé ; il atteint et dépasse 3 francs à l'intérieur; on peut admettre une moyenne de a', 10 pour la première catégorie d'ouvriers, et de a',70 pour la seconde.
« Une somme de 3oo francs est allouée, à titre de rémunération extraordinaire, à ce personnel, lorsque le coût de préparation de 1.000 kilogrammes de matières finies ne dépasse pas i3 francs, et que le prix de revient total de la tonne, y compris les frais d'exploitation et d.'exhaure, ne va pas au delà de 90 francs. Lorsque la production mensuelle n'atteint pas 700 tonnes, il n'y a pas de prime. Pour chaque quantité de 20 tonnes produites mensuellement au delà de ce chiffre, comme pour chaque diminution de 1 franc sur la limite inférieure ci-dessus fixée pour le coût de la préparation, ou de 5 francs sur celle du prix de revient total indiqué plus haut, la prime globale de 3oo francs est majorée de 5o francs. » Le système des primes s'étend peu à peu à d'autres opérations ; c'est un moyen de tenir compte aux machinistes et aux pompiers de l'économie mensuelle d'huile, de graisse, d'étoupes, de cuir et,
