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SUR UNE LOI

L'autre variete , qui est représentée (fig. 7), a été déterminée d'après un cristal qui vient du même pays, et qui emprunte un nouveau prix de la satisfaction que je ressens d'en être redevable à l'intérêt que M. Boissier, , recteur de l'Académie de Genève , veut bien prendre aux résultats de nies travaux. Ce cristal a près de trois centimètres, ou environ un pouce , dans sa plus grande épaisseur, sur une hauteur à peu près égale. C'est la forme primitive dans laquelle chaque angle solide est remplacé par trois facettes, n, o, situées obliquement, et dont les intersections, soit avec la face M vers laquelle elles se rejettent , soit entre elles, sont exactement parallèles. Les faces latérales T n'offrent pas le moindre indice de leur répétition, qui devrait cependant avoir lieu, par une suite de la loi de symétrie , dans le cas où les bases de la forme primitive seraient des carrés. L'état nacré des faces T est très-sensible , et fait contraster leur aspect avec celui des faces M , qui est simplement vitreux. Le signe est M T A"A A"A A"A P. p. Incidence de M surf, MTj 155' 7' ; de M sur n , 145d 10'; de M sur o T surf; io4a 39'; defsurf, i5od 42'; 125d 42' ; de f surf° , 14od 42 ; de f sur n, 17o 3'; de sur o, 150d 35!; de n sur o, 16ed 32°.

Je nomme cette variété chaux anhydro-

sztlfatée progressive. En réunissant son signe à celui de la précédente, on a l'ensemble le plus simple, relativement aux lois de décroissemens solitaires sur les bords G. (fig. 2), et triples sur les angles A, ce qui offre une preuve de plus que les bords B, C sont inégaux, la simplicité des clécroissemens dont il s'agit étant une suite

DE LA CRISTALLISATION.

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du rapport indiqué plus haut entre les mêmes bords comparés entre eux et avec le bord G (1).

En terminant cet article, je ne dois pas

omettre de parler d'une autre divergence entre les observations de M. de Bournon et les miennes, relativement à la réfraction de la chaux anhydro-sulfatée , que ce savant célèbre assure n'avoir pu apercevoir que simple. J'ai dans ma collection une laine transparente de ce minéral, d'environ 3 millimètres ou une ligne-un tiers d'épaisseur. Si l'on regarde une épingle à travers une des facettes naturelles de cette lame , et une seconde face produite artificiellement du côté opposé, et qui fait avec la première un angle d'environ a8", on voit deux images de l'épingle, à une distance très-sensible l'une de

l'autre. Il y a même peu de minéraux qui, toutes choses égales d'ailleurs , offrent à un degré aussi marqué le phénomène de la double réfraction.

Ci) Selon M. le comte de Bournon, les facettes r,r ( fig. 4) résulteraient du décroissement G:251"-G. Or, quoique cette loi

ne soit pas hors des limites ordinaires, il serait doublement ,ingulier de la rencontrer dans les facettes solitaires , qui remplaceraient les bords verticaux d'un prisme à bases carrées. M. de Bournon , dans un premier Mémoire publié en

l'an H ( Journ. des Mines , tom. XIII, n°. 74 , p. i o8 et Suiv.) , à une époque où il n'admettait pas encore l'existence des lois de décroissemens qui servent de base à ma théorie, avait indiqué 140d et i3o5, pour les incidences de r sur AI

et sur T ( fig. 4), ce qui aurait conduit à une loi inadmissible de décroissement, à l'égard des faces r. Celle qu'il a admise dans son nouveau Mémoire donne pour les incidences ,modifiées i4td 20i et 128d 4o,, ce qui fait une différence de s d + avec les premières.

,(La suite à urz autre Numéro).