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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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, SUR LES. MINES DE HOUILLE

_Si l'allure des couches est parfaitement suivie

et régulière ;, si leur prolongement n'a été jusqu'à présent interrompu par aucune faille; si leur, proximité réciproque ,-leur position trèsinclinée, et leur médiocre puissance rendent les travaux- fa.ciles â exécuter ; et si la houille, quoique menue, est de très-bonne qualité; ces avantages sont bien compensés par les difficultés

d'exploitation sans cesse renaissantes, qui proviennent de l'immense quantité de schiste areJeux que contient chaque couche de houille, ,et..de la disposition de cette matière stérile au',-

milieu du combustible. On peut dire que les mines de Saint-Georges renferment au moins

autant (le schisterqiie de houille. Les deux substanCes se trouvent non seuletrient mêlées, mais-

encore-séparées', et occupant chacune des es-

DE SA INT-GEOE.G ES-CIIATEL A ISON.

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jours en. défaut , lorsqu'il s'agit d'en. calculer d'avance l'étendue rigoureuse. Ily a donc peu de ,mines de houille qui soient susceptibles d'exiger plus de dépense et de persévérance que celle de Saint-Georges ; Mais il faut ajouter que le- suc-

cès a presque toujours couronné l'emploi de ces moyens. Il résulte de -ces données ,ckue

l'exploitation, ne saurait marcher d'une maniere certaine, sans avoir un grand nombre. de tentatives de recherches ouvertes à la. fois soit sur les couches .qu'on travaille., soit sut .celles qui n'ont point encore été travaillées. §. 3. De l'exploitation des mines depuis l'animée 1737 ,, jusqu'au 24 septembre 1785.

On peut dire, en général, que la marche de

paces diStincts , souvent très-étendis, et de toute l'épaisseur de la couche, le: toit et le chevet resie tant d'ailleurs parfaitement réglés. Tantôt c'est: la houille qui cerne un amas de schiste argileux (ecraon); tantôt., et plus souvent, c'est le craon qui- contourne uh. amas de houille (1). Ce gisement' singulier,ïertébut à la foie:Si

l'exploitation des mines de Saint-Georges a été,

et sera toujours subordonnée aux particularités f' qui caractérisent leur gisement. Avant 1737, les propriétaires des terrains où

nécessairement t'exploitation três- chanceuSe.'Il arrive fréqtrerninent que' l'eplUsIelle apparence de combustible se terinin&de tous côtéS par du traorriotti:tôc stéri16,4-tilil. faut percer _à grands frais. Lé§:règles de l'art-Sônt insuffi-sautes pouitdéterininer la nibilleure direction à donner aux Wrcérnens ; elleS, sont presque tou-

Combustible, ils abandonnaient successivement leurs tentatives pour se porter ailleurs. En 1737, la compagnie Chavrai-Duchêne et Duvergier obtint une concession, et entreprit des travaux un peu plus profonds et plus rigoureux. Ils furent assis sur le prolongement occidental de la couche n9 2. On fit construire tout auprès, (la maison de la direction., direction ainsi qu'un

préjudiciablellâtix intérêts du Mineur, rend

-

(J) Voyez qpur: plus .de détails sur le gisement, la aibte ajoutée à la fin de ce travail.

paraissent les têtes de chaque couche, exploitaient les portions d'affleurement qui offraient de la houille. Arrêtés bientôt par le roc stérile, ignorant qu'il fallût le percer pour retrouver le

G-randPà ils d'épuisement général.

les amas

de houille eurent peu de suite ; et , faute de