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SUR LÉS MINES ET USINES

f

Indic., de

DU DÉPARTEMENT DE LA DORDOGNE.

.

l'aciérie de Miremont , provient des mines de la Corrèze, situées à une distance de près de deux journées de cette dernière usine, ce qui en rend le transport extrêmement coûteux. 11 serait possible de tirer à moins de frais, de Bordeaux, les charbons de l'Aveyron, et de quelques autres départemens du midi , si la Dordogne et la Vizère devenaient entièrement navigables. Mais on voit aisément que l'on trouverait un bien, plus grand avantage dans une exploitation ; aussi la découverte d'une mine de houille a-t-elle été le voeu constant de toutes les personnes éclairées , et des diverses administrations qui se sont succédées dans ce département, et on a même espéré plusieurs fois le voir réaliser. Nous allons faire connaître tout ce qu'il y a do positif sur cet article si in téressant , et on pourra juger ensuite jusqu'à quel point ces espérances sont fondées. n'existe que deux indices de houille bien

Ponbùnne. constatés, dans le département de la Dordogne;

le premier se trouve dans l'arrondissement de Bergerac, au lieu appelé Malenitat , près de Pou bonne. On y fit creuser un puits en i730, et à 4o t. ou environ de profondeur; on rencontra une couche de houille qui fut reconnue

d'assez bonne qualité. On assure que plus récemment (1800) , en faisant recreuser un puits

à 5oo t. de ce point, on rencontra la même couche, et que depuis cette époque l'eau de ce puits a pris l'odeur de la houille ; cette couche parait se diriger de l'E. S. E. à l'O. N. E. A l'époque où la circonstance de la révolution avait fait établir à Bergerac une manufacture

d'armes dont, on doit regretter la perte, les

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administrateurs de cette usine se proposèrent. de tenter quelques recherches sur la mine de. Ponbonne[, qui eût été pour eux d'une si grande ressource, et demandèrent à l'agence des mines un ingénieur pour diriger ces travaux. Il paraît

que cette demande n'eut pas de suite ; car la mine dont il s'agit n'est guère mieux connue aujourd'hui qu'a l'epoque même de la découverte. Les mines de Cublac , dans la Corrèze , situées .

sur la limite de la Dordogne, ont été depuis long-terris abandonnées , quoique exploitées d'abord avec assez de succès. Le deuxième indice dont nous avons parlé, se trouve dans le passage du terrain secondaire aux montagnes primitives de la Corrèze ; c'est

indice de zsaaitrua-

sur-tout aux environs de Terra.sson , dans la commune même de Saint-Lazare, et près des

bords de la Vizère , que se rencontrent les affleuremens de houille, avec une abondance qui mériterait sans doute de devenir l'objet de quelques recherches suivies. Il suffit, dans beaucoup d'en-

droits, de remuer légèrement le sol, pour découvrir une terre noirâtre et mêlée de fragmens très-distincts de houille, ou de bois bitumineux passé en partie à cet état. Une seule de ces localités a fixé jusqu'ici l'attention, et a donné lieu à quelques travaux. C'est au bord de la Vizère au lieu dit le Lardin , à Soo t. , en descendant

du village de Saint-Lazare , vers la rivière, que M. de Bastignac , à qui ce terrain appartenait, fit commencer, en i88, les pre-

mières recherches. Ces travaux , aujourd'hui presque entièrement éboulés, consistaient en - ;une galerie d'allure et nue tranchée; on avait

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