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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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En montant cette montagne, lieus t'entai,. quàines , depuis le bas jusques à la moitié de sa hauteur , des cailloux roulés dont plusieurs avoient plus de deux pieds de diamètre, et qui étoient étrangers à cette montagne. La plupart étoient des granits, et précisément de l'espèce que j'ai décrits, paragraphe 1195; 'remarquables par les grands cristaux de feldspath et par le peu de quartz qu'ils renferment.

Comme la montagne de Saint-Georges n'en produit aucun de ce genre, il est indubitable que ceux-là ont été chariés par la grande révolution 5, et que les eaux suivoient alors la

pente de la vallée de l'Arc, en la remplis-

sant jusqu'à.la hauteur de 2 ou 3oo toises. Le village d'Argentine, où l'on fond Une partie du minerai de fer de la montagne de .Saint-Georges, est situé sur la rire droite- de l'Arc , vis - à- vis de cette même mont,gne ,entre Aiguebelle , et Epierre ; les fourneaux sont à-quatre .ou cinq cents .pas de la grande route. Les marchands, qui y transportent la mine grillée de St-Georges, la vendent par bennes , mesure qui contient soixante -L dix à quatre'vingt livres de mine. La douzaine de bennes, rendues à la fon;

( 61.

Onia fond clans un grand fourneau à manche; elle n'a besoin d'aucun autre fondant que d'une partie des scories des fontes précédentes.

Le fourneau consomme, par jour, soixante charges de charbon. Ces charges contiennent chacune vingt-huit pieds cubes , et coûtent 3o sols de Piemont.- Ce même fourneau rend; par jour, trente-trois quintaux de gueuse, qui se vend .11 livres de Piémont le quintal. Le produit du fourneau est donc , par jour trente-trois quitru-ux à 11 livres , . . 363 liv. Et la d:tense aussi, par ) Joui, en charbon, 18o liv. Somme , 238 liv. ) En mine. . . 38 Reste, 145 liv. Sur ces 145 livres il faut payer les fon-

deurs., l'entretien des fourneaux, les magasins et le droit de fonte, qui appartient au seigneur du lieu (1789) ; et qu'il faut racheter de lui, à ce qu'on /n'assura , à raison d'un louis pour Chaque jour où les foinneaux sont en activit. Il reste. roit cependant un profit considérable , si les fourneaux pouvoient marcher ainsi d'un bout

de l'année à l'autre ; mais l'on est souvent ,arrêté, sur-tout en hiver , parle manque. de

'Charbon (1).

derie , vaut de 5 livres à 5 livres 5 sols de Pié-

mont (1), et rend environ quatre cent cinquante livres de gueuse ou de fer fondu.; ce qui fait un peu plus de 56 livres par quintal.

(i) Le laboratoire ois l'on coule le fer est bas et obscur ; en y envieux fondeur en chetrant mon fils et moi, nous y trouvâmes un veux blancs , et couvert de haillons , oui préparait son aîné ; ce dîné plumort à la pâle lueur des cansistoir dans un gros corbe,m , scories qui sortaient du fourneau. Sa marmite cuiscit sui un monceau

de ces mêmes scories , et il plongeoit à chaque instant son corbeau dans

(r) La livre de Piémont vaut

tats-pe! ?tes .24 sols de France,

cette marmite pour l'attendrir , et le plumer avec plus de facilité.. C.Qiit été un beau sujet ci4 tableau pour un. Teniers.