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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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et à petits grains brillans , avec la. ineme. gangue de quartz blanc, et dans la n'élue

roche schisteuse. Souvent: la même galerie donne du fer, et du cuivre; j'en vis une au fond de laquelle étoient deux filons, l'un de cuivre, l'autre de fer, séparés par une cloison fort mince de roche schisteuse. En général, cette montagne est remarquable tant par - la quantité de mines qu'elle renferme,

'

que par la facilité de leur exploitation. Dès qu'on voit, à l'extérieur, des veines de quartz un peu Considérables, on est à-peu-près assuré qu'en 'les suivant on trouvera du mine, ou de fer, ou de cuivre, ou de plomb;. car il y a aussi de ce dernier métal. Les paysans qui exploitent ces mines, ne mettent aucun art dans leur travail; ils vont en avant sanS boussole , sans aucun instrument de géométrie, suivant les filons, quand ils les tiennent , et le quartz quand ils les cherchent; ils font des mines, font sauter- le TOC , Vétançonnent où cela est nécessaire,; mais rarement en ont-ils besoin , et ils le font avec plaisir, parce qu'ils croyent que le roc tendre annonce ce qu'ils appellent des sales ou des masses considérables de minerais. Ils ne sont point incommodés par les eaux, ni obligés à aucune galerie d'écoulement ou de renouvellement d'air. A.0 contraire , cette montagne est si criblée de fentes , qu'ils sont, obligés de fermer, par des portes, l'entrée de, leurs galeries , pour que le vent , qui transpire de par-tout , n'éteigne pas leurs lampes. ÇO1111.11,e donc il n'est besoin, ni de science

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davances considérables, et que chacun est le maître d'attaquer la montané par tout où elle n'est pas actuellement' occupée par d'autres

tous les paysans' s'en. rnelent ; iis a gligenttla cul-

ture.de leurs terres, donnent aux marchands, leur minerai au rabais les uns des sun , et sont, en dernier résultat, presque tous miséra, bled. Les seuls qui se tirent d'affaires , sont ceux

gni ont la sagesse de cultiver leurs. terres en été et de ne travailler à la mine que dans les saison mortes. C'est alors le beau moment de la montagne; il y à, nuit-et jour , plus de quatre cents ouvriers.' Le minerai de fer ne se vend pas directement aux fondeurs. Les paysans, .après l'avoir extrait et grillé le vendent à des marchands, qui ont des mulets, sur lesquels ils le transportent à Sainte-Hélène , ou à. Argentine, et le revendent aux fondeurs. On nous fit voir, un peu: au-dessus du village de Saint-Georges, et At-dessous de l'entrée des galeries, un en-,

droit nommé croix de la minière, où sont, des enceintes séparées , 'dans lesquelles chaque

marchand de mine dépose celle qu'il achète des paysans, pour la conduire ensuite aux fourneaux de fusion. Ces enceintes sont ouvertes, en plein air, et séparées seulement par des murs de deux à trois,-pieds de haittenir; niais le minerai est-là comme dans un depôt sacré, et il est sans exemple que l'on y touche.

Quant au minerai de cuivre, on est obligé

de le.vendre à la compagnie d'Aiguebelle, en. 4 le privilège ç_I:olusf.