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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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keeptieme opération. Tous les masseaux étant levés , on sort les charbons du creuset;

on enlève' les laitiers en taques ou gâteaux qu'on Wisse se former par -refroidissement ';

enfin on étouffe le feu en remplissant le

creuset de frasils. Cette suite d'opérations dont la durée passe trente heures , présente quelques défauts auxquels il ne seroit pas difficile .de remédier.

Premier défaut. L'étirage des masseaux de la précédente cuite ( lequel. se fait dans la deuxième opération ) est indépendant de l'affinage de l'acier: il allonge le travail de onze à douze heures.

Deuxième défaut. La division des barrés ( quatrième opération ) n'a pas le même in-

convénient , puisqu'elle se fait pendant la cuisson de la fonte et ne la retarde pas : mais elle en a deux autres essentiels. i. Les ouvriers sont occupés pendant huit à neuf heu-: res à un travail pénible. 20% Les parties métalliques qui s'écoulent de chaque barre que l'on chauffe et qui tombent :dans le creuset, s'ont de nature .ferreuse et doivent altérer la qualité de l'acier.

40. Produit actuel des aciéries du département de l'Isère. Les fabriques de Rives et des environs sont situées dans les communes de Rives, Rouage.,

Voiron, etc., etc. , elles sont au nombre de .vingt

vingt et contiennent en total vingt-sept feux à faire l'acier, dont vingt-quatre seulement. sont en activité. Placées presque toutes sur -des cours d'eau qui ne tarissent point dans lesplus grandes sécheresses, , elles éprouvent néanmoins de fréquens chomages ; mais c'est toujours faute d'approvisionnemens- et de fonds , et quelquefois faute d'ouvriers. On ne peut faire au plus à chaque feu que trois cuites par semaine , et pour peu qu'il y ait de débauche dans les usines, on n'en fait que deux, chacune de sept ballons ou sept quintaux d'acier ( poids de marc ). En général on ne peut compter actuelle-

ment que sur neuf cuites par mois, ou sur soixante - douze pour l'année, les usines ne roulant guères que pendant huit mois.

Chaque feu ne produit donc par an que 5o4 quintaùx d'acier, et toutes les fabriques réunies du' département de l'Isère ne donnent en conséquence que 12096 quintaux d'acier, 2419 quintaux de fer ; ce qui exige a.8600 quintaux de fonte et '48384 quintaux de char-, bon.

Au reste, ce produit approximatif est bien' au-dessous de ce qu'il pourroit être et de ce seroit en effet $i les maltres de forge dé 'Rives ebtenoient avec plus de facilité des charbons et des fontes. Ces dernières ( art. 51) ne manquent point , même dans l'état actuel d'activité des fourneaux , et les bois nationaux et autres, mieux aménagés, promettent de grandes ressources:

Joia. eles Mines. _Ni vose , an 3.

B.