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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( 66 ) employer fôrt bien à l'extraction des tourbes, des femmes et des enfans au-dessus de dix ans, tandis que la coupe des bois exige, les 'hommes les plus robustes'.

La tourbe extraite se conserve plus long, temps que le bois abattu. , pourvu qu'elle sait mise à l'abri des injures de l'air, après avoir été bien séchée. Les débris des tourbes qui restent sur le terrein servent à brûler la superficie des vieux prés et à les renouveller par ce moyeu; ceux des bois se perdent dans les forêts, et ne font que gâter les jeunes pousses.

Le feu de tourbe n'a aucun besoin d'être soufflé ni attisé ; il est doux , égal excellent, par cette raison, pour cuire et préparer les ah-

mens. Ce feu se conserve plus facilement et plus long-temps que celui de bois.

La tourbe est fort bonne pour cuire régulièrement les briques et les tuiles , parmi lesquelles on la mêle dans les fourneaux ; tandis que le bois n.agissant que par sa flamme, un tiers des briques ou tuiles se trouve trop cuit, pendant que l'autre ne l'est pas assez.

Au moyen de ce combustible on pourra .construire plus de maisons en briqu es et couvrir plus de toits en tUes ; ilen résultera des habita-

( 67 ), tiods eplfiseproprese..pius saiies, .plus écone. In 'pies .que.141-ûpart de celles, où l'on emplàie lerb ois .et lapai1le, ou le chaume '; les acciclens dè serontea.ussi moins. fréquens ; enfin, par l'usage. le ces _terres combustibles, qui, par leur

stérilité, occupent inutilement le terrein , les forêts auro it le temps ,de se fortifier , les pàturages seront multipliés , la navigation des rivières et des canaux sera étendue, enfin la, pltipart des arts iécaniques acquerrerone plus d'activité.

Pasaies extraits de 1' avis de Chambrépo tir

l' usage des tourbes, publié en 165,8. Le feu de tourbe est un pe eut à prendre; c'est pourquoi il ne faut' pa s'impatiente r. Quand il a pris , il ne s'éteint qu e par l'entière consommation de la matière; Lès hollandais prennent de petites hottes de bois h âne, feudu, de la grosseur du doigt , et de dix à" douze pouces de long , qu'ils mettent entières ebout sur l'âtre. Ils' arrangent les tourbes tout art -our et par-dessus, en les plaçant afuSsi sur le ho et en laissant par - devant --un petit entre deux peur mettre le feu aux bottes de bois, au moyen d'une poignée dé paille. De cette

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