.MTUx.NDEyNTE

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

(

)

ment de la Sarthe. On en a retiré des bords de l'Ivet4e, près de Dampierre, à huit lieueS de Paris. Il paroît , par le petit ouvrage de LambervIle , qu'il avoit commencé à en eXtraire jusques sur les bords de la rivière desGobelins , à la porte de Paris , particunèrement à un endroit qu'il nomme la mer morte,

et les croullières et inollières de Lay et de Chevilly près de Cachan, où il soupçonne que les eaux de la rivière de Bi evre ou des Gobelins, se perdent par plusieurs abîmes dont le plus grand est appellé le trou Laridan. Cette perte

des eaux est prouvée , suivant cet auteur par le peu de volume de la rivière de Bièvre au-dessous .de Berne , quoique grossie Par les ruisseaux de Vauhallant et de ,Rungis , qui chacun à part, sont plus gros qu'étant réunis. On connoît de la tOurbe au dessus de Triel, près Poissy , sur un plateau. La commune de Rouen reçoit par la Seine une quantité assez considérable de tourbe des

marais de Mailleray, situés à sept lieues de Rouen, et deux petites de Ca.udebec, à deux cent cinquante toises de la rive gauche de la Seine, à huit cents toises environ au sud-ouest de Jumiege , au pied de la forêt de Brotonne. Ces tourbières ont été déctites avec soin par

(

)

le citoyen Duhamel fils, de qui nous empruntons les détails. suivans. Elles furent ou'vertes il y à une quarantaine d'armés par une compagnie de Rouen; la commune de Jurniege les a fait depuis exploiter pour son compte. La meilleure tourbe est le long de la forêt de Bro tonne ; plus on se rapproche de la rivière,

moins elle est bonne et plus elle est imprégnée d'eau et difficile à seeher. L'épaisseur totale du banc de tourbe est de onze pieds mais les eaux abondantes qu'on rencontre ne permettent pas de l'extraire à Plus de huit pieds de' profondeur : et il y a deux ou trois pieds de tourbe perdus. On trouve , dit on, au-dessous, à 15 pieds de la. surface de la tourbe,

de la marne solide. L'étendue de ces tourbières

est d'environ quatre cents acres ;. il y en a quarante acres d'exploitées. et on en exploite environ une acre par an. L'extraction n'a lieu que depuis le mois germinal jusqu'au premier messidor environ; le reste de là belle saison est employé à sécher les tourbes. Lorsqu'elles sont sèches, on les conduit à la Seine , à l'aide d'un canal creusé dans la tourbe même, et on les dépose sur ses bords jusqu'à ce qu'on lés

charge ensuite pour Rouen dans de plus grands bateaux. La tourbe s'y vend à la voie