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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( 61 ) Auvergne, ne peuvent, manquer de contenir

( Go )

Les parties méridionales de la France, sont probablement moins abondantes en terreinS tourbiers que Celles du Nord, à raison de la moindre humidité de l'air. IL *pareil: que c'est dans les montagnes qu'il faut les y chercher. On en connoît , suivant une description de la Franche-Comté dans plusieurs plaines élevées

du jura. Qu'indique de la tourbe , à Bossey près' Genève, et il n'y a pas de doute qu'on ne put en trouver beaucoup dans le département du Mont-Blanc; Paemi, les rivières citées par Lamberville , comme ayant des tourbières sur leurs bords , oiï trouve la Candune qu'il place près de 'Forcalquier , et l'Aude qui donne son nom à un département. Il indique .aussi. la Garonne, la Dordogne et toutes les rivières de Pyrénées: Lé citoYen Girond a indiqué auX

mistes chargés du rappôrt sur la soude , des tourbières sulfureuses et vitriolicities; situées dans la région'. Montagneuse des cantons de la- Meure et de Vizille , dans le district de Grenoble. Le citnyen Lefebvre a vu une tourbière sur le mont de L'ans , départ

teillent de la 'Drôme., d'où l'on extrayeit de la tourbe pour les habitations voisines. Les antres montagnes , telles que les les Pyrénées , celles de la ci-devant Cévennes,

beaucoup de terreins de cette nature. Les parties marécageuses des Landes de Bordeaux peuvent dussi etre mises en valeur de cette manière. Dans la partie occidentale de la République, il existe d'immenses terreins tourbiers , dans les marais que traversent la Seudre , la Cha-

rente et les DeuxSévres. Mais le plus considérable de ceux de ces contrées, est le grand marais de 1Viontoire , u de la grande Bruyère,

situé sur la rive droite de la Loire , près de l'embouchure de ce fleuve. lia, dit-on, plus do cinquante lieues de tour. Les habitans des communes voisines, y exploitent des tourbes qu'ils

nomment mottes, et les portent à Nantes, à la Rochelle, à Bordeaux, dans l'Isle-de-fié, et ailleurs. La niasse de tourbe n'a que quatre à cinq pieds d'épaisseur; on trouve beaucoup d'arbres, sur-tout du genre du.chêne, enfouis dans ce marais (1). Chambré dit qu'on en extrait dans l'Anjou. Lamberville indique les bords de l'indre, les rivières d'Eure, d'Iton , de Vire, etc.

En se rapprochant de Paris, on trouve de la tourbe dans quelques parties du départe(2) Oe'ce.