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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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32 ) laissent peu d'espérance qu'on puisse les em-

ployer avec utilité pour le charbonage de la tourbe. Il paroît qu'on a droit d'attendre plus .de succès de la seconde méthode, c'est- àdire- , de la distillation. Les citoyens Sage, .Parmentier et Bayen , ont examiné les charbons produits par ces deux méthodes , et l'on voit par leur rapport qu'ils ont reconnu , que , si le

('33 ) styptique propre au tannage des cuirs ; une huile légère qui pourroit à ce qu'il croit, reinplacer l'huile de lin dans la peinture et le pétrole dans la pharmacie-, et servir d'alirrient aux lampes dans les travaux des usines, et eidin une huile pesante analogue au goudron et avec

laquelle on peut préparer de la poix. (1) Il avoit obtenu ces produits en grand long-temps avant que D undonald eut publié ses opéra ions

procédé de la - distillation est le plus dispendieux , le charbon qui en résulte est préférable à l'autre et répand moins d'odeur. Pfeiffer l'a décrit dans un petit ouvrage intitulé Histoire du charbon de terre et de la tourbe , suivie la méthode d'épurer ces- deux combustibles,

gouvernement de Milan avoit publié en 1787 une instruction détaillée sur ce même objet. La conversion de la tourbe en charbon au moyen de la distillation a été iri'ventée ou

qu'il publia en allemand en 1777, qui fut traduit en français et imprimé à Paris en 1787, et qui,

nées.

a été inséré par extrait dans le Dictionnaire' des Arts et Métiers, qui fait partie, de l'Encyclopédie méthodique. Instruit du travail de Becher sur la manière d'épurer la houille et d'en retirer le goudron, Pleiffer a imaginé de faire usage d'un appareil semblable pour le charbonage de la tourbe, dont il a olmenu les memes.substances , mais en moindre quantité. Au moyen de son fourneau, qu'il décrit fort en détail , il obtient un charbon plus solide que

par les. autres procédés, et de plus une eau styptique

sur la houille, comme une découverte. Le

naturalisée en France il y a quelques

an-.

(1) Suivant l'Encyclopédie Britannique, en distillant la tourbe dans des vaisseau', fermés , on obtient un phlegme clair et insipide , une liqueur acide qui est suivie par une liqueur alkaTme et une huile foncée en Couleur, d'un goût piquant , ayant une odeur empyreuma tique moins fétide que celle des substances animales , mais plus que celle des bitumes minéraux. En Se congelant par le. froid . elle acquiert la consistance de la poix

i-nais elle se liquéfie à une chaleur foible.4 flamme d'une chandelle l'allume facilement , mais elle brûle avec moins de fen'ce que les autres huiles , et cesse de brûler aussitôt qu'on retire la flamme qu'on en avoit approché. Ella se dissout presque en entier dans l'esprit-de-vin et forme avec lui une Tiqueur d'un brun rouge foncé.

Journ. des Mines ;Brum, an 5.