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l'autre d'environ quatre pouces ; de cette ma; nière le feu du cendrier se 'propage à:la-fois. 'dans tout le pourtour des deux mouffles qui contiennent la tourbe à charboner (1). Le cendrier est formé par l'assemblage de deux range de briques posées de champ, et soutenues par des barres de fer qui se posent transversalement sur un mur en pierre qui forme le revê-tement du fourneau ; ces mêmes barres sont croisées par plusieurs autres dans le sens longitudinal , et dès -lors le fourneau n'éprouve aucune altération dans sa construction ; c'est

encore à assujettir les tu-vaux distillatoires, qui

aussi pour cette raison qu'il faut avoir soin d'assujettir plusieurs barres de fer planes , distance en distance, dans l'intérieur des motif' Hes , afin d'éviter par-là que la brique, en se tourmentant , ne donne accès à l'air : on dis-

pose la tourbe à charboniser dans chaque mouffle , de manière qu'il ne reste que trèspeu de jour entre chaque brique de tourbe, et on en remplit entièrement le fourneau jusqu'à la voûte ; ce chargement se fait sans peine à l'aide des trappes , indiquées par les lettres PQ, qui sont construites au milieu, et dans l'épaisseur du dôme ; ces mêmes trappes servent Le feu est entretenu dans ces canaux à Paict; de tourbe qu'on introduit par les ventouses li ST , UX Y.

.doivent conduire les produits de cette distillation dans des seaux ou baquets propres à les recevoir : le tout est terminé par un tuyau

en terre cuite, de forme coudée, ..qui fait fonction d'aspiratoire. Enfin on ferme hermétiquement l'appareil, au moyen de deux murs

en brique qui ferment le devant .des deux mouilles dans toute la hauteur du fourneau, et l'on met lefeu au combustible extérieur placé dans le cendrier. La distillation ne commence. à se manifester, que quand la chaleur du dernier tuyau de l'appareil distillatoire est portée au cinquante-cinquième degré du thermomètre. de Réaumur ; il faut alors augmenter le feu jus-. qu'a quatre-vingt-cinq degrés ; on le soutient.

au même point, et au bout de trente heures au plus , la fumée , qui avoir conservé une teinte légère et semblable à celle que produit l'évaporation de l'eau, devient plus épaisse ; elle se dégage sous forme de flocons blancs, et il se volatilise beaucoup d'ammoniaque ou alkali volatil. Il faut alors arrêter le feu extérieur, et suffoquer tout-à-coup le charbon contenu dans les mouffles...J'ai fait construire

pour cela , sur l'avant du fourneau, des cloisons. @ia brique 0 N, proportionnées en capacité a». iv