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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( 64 ) à mesure qu'on continue d'élever le murailleruent, lequel se fait en retraite de rang en rang, de sorte que, quand on est élevé à la hauteur convenable , la pile forme une pyramide à quatre faces tronquées. Aux/quatre angles du nmraillement , on a soin de lier et croiser les tourbes en r'elles comme les maçons lorsqu'ils élèvent un mur de briques.

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X I I. De la couverture des piles. Quand les piles de tourbes doivent rester sur

La pile s'achève par un comblé formé de

tourbes , placées sans ordre , terminé par un rang d'une seule tourbe. On observe de mettre dans le comble les tourbes qui ont plus besoin d'être encore séchées. Il n'y a pas d'inconvénient à faire lés piles de forme plus longue, ou à en mettre plusieurs au bout les unes des autres; mais il n'en est pas

de même de la largeur ; il y auroit de l in-

convénient à l'augmenter, parce que les tourbes

y conserveroient trop d'humidité , et parce que les ouvriers ne pourroient pas arranger aussi bien des piles plus larges. Il 1er faudroit des échelles et d'autres moyens, d'où il résulteroit beaucoup de tourbes brisées, et de poussière.

Sur la fin de la campagne , lorsqu'on a été forcé d'empiler des tourbes encore trop humides , on réduit les dimensions des piles. On fait ce que les tourbiers appellent des pilons de six-pieds de largeur, 22 pieds de longueur,

-3 pieds de hauteur, 18 pouces de comble.

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le pré quelque temps, et sur-tout ont à y passer l'hiver, ou seulementlorsqu'elles même partie de l'automne , il faut les couvrir , siune ou ne veut pas perdre le fruit de ses travaux. La pluie ou les brouillards miclité dans les piles ; elles sedéposent de l'hutourmentent et finissent par s'écrouler. Les tourbes se délitent, se brisent, s'affaissent , et on. n'a plus que des fragmens ou un monceau de poussière. L'effet des gelées, sur-tout, est ruineux pour ceux qui Y laissent es tourbes exposées ; il faut donc les couvrir pour éviter ces pertes. On emploie de grands pour cou-: vrir les muraillemens toutroseaux autour et de là

litière ou du chaume pour le comble qu'on recharge, en outre, de gazons placés de distance en distance, afin de l'assurer contre les vents. Cette opération est dispendieuse il Faut, pour chaque pile, de mo à 12 bottes; de roseaux, et de 28 à 5o bottes de litière ; mais

lorsque 1 opération est faite avec soin, qu'on les ménage en découvrant les piles, lesetmeules roseaux et la même litière peuvent servir

deux ou trois campagnes, sans grand pour C'est une fausse économque de déchet. ménager la litière sur les pires , quandvouloir on en

fait la couverture, parce que l'eau pénètre,

et on perd alors les frais de la couverture et la tourbe. Il faut avoir attention à ce que les piles Jour. cies Mines. rento s e, an