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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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'( 63 ) etole., et que c'est faute de recherches suffisantes qu'on ne trouve pas plus générale-,

( 62 ) dénomination méthodique a l'avantage de faire connoître ou de retracer la nature des .substances dont un minéral est composé ruais si le nombre de ces substances est considérable , si la forme et les propriétés du corps qu'il s'agit de désigner dépendent des différentes proportions dans lesquelles ces prin-

cipes s'y trouvent combinés ou mélangés,

alors il est presque impossible d'adopter un nom

méthodique qui seroit une analyse entière,

et l'on est forcé d'en créer un arbitrairement. Il conViendroit Peut-être, dans ce cas , ou lorsqu'il s'agit d'une substance simple qui 'n'est point

encore nommée ou qui r.est mal, d'adopter l'usage des botanistes, et d'appliquer, à ces,

substances, le nom des minéralogistes les plus .célèbres, ou des auteurs des découvertes (1).

Ce seroit acquitter une dette envers les

hommes qui 'cultivent cette belle brandie de l'histoire naturelle', et un nouveau .moyen peut, être , d'exciter aux travaux pénibles ou'exigent la recherche des minéraux et leur analyse. Sous ce rapport, le nom de witherite, donné à la première de ces substances,

ment celles que le hazard a fait découvrir sur quelque point. Après ces idées sur la nomenclature , venons.à la description les deux substances qui sont l'objet de cet article, et que nous avons réunies, parce qu'elles ont beaucoup de rapport entr'elles , et afin que le lecteur apperçoive, d'un coup-d'oeil, en quoi elles se ressemblent et en quoi elles diffèrent.

"

I. La witherite est plus connue en France que, La withetite

la strontianite. Elle a même été décrite et -analysée , par le citoyen Sage, dans le journal de Physique d'avril 1783, par le citoyen Fourcroy, dans le quatrième volume des Annales de chimie, et par le citoyen Pelletier, dans le terne X de la même collection. On a voit seulement été induit en erreur touchant l'endroit Où se trouvoit ce carbonate de ba-

ryte natif. On croyoit, sur la foi de Withe-

ring , qu'use retiroit des mines d'Alston-Moor, ,*

en Cumberland. Il ne sera point inutile de °niaEndroit troue-

vaut beaucoup mieux que celui de strontianite , que la seconde a reçu,uniquement *d'après le

rectifier ici cette opinion, et de décrire, avec quelque détail, le lieu où cette substance se rencontre. Ce que nous allons rapporter est

fois. Il est probable qu'aucune substance minérale n'est bornée à une seule mine, à un seul canton, ni même à une seule partie du

dans le troisième volume des Mémoires de la société de Manchester, page 599. A Anglezark , dans le Lancashire ( comté

lieu où elle a été trouvée pour la première

(r) Werner a adopté le nom de Scheele pour la substance métallique ciùe nos chimistes nomment tungsten , de deux IllOtb suédois ,

vendenr. dire pierre pesante.

extrait d'une dissertation de Watt, inséré

de Lancastre ), à une lieue, à l'est de Chorley,, sur les terres de François Standish Barouet, est une mine de plomb en filons, dont Description Pangue est barytique. La beyte se trouve de cet cndroit.