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MÉTÉORITES.

flassideration des fers météoriques. La classification des météorites a été dans ces dernières années l'objet des recherches de plusieurs savants, notamment de MM. G.

Rose, Daubré, Haïdin ger, Shepard.

A la suite d'études chimiques sur les fers météoriques, les Holosidèresde M. Daubrée (i), M. Stanislas Meunier (2) en a proposé une classification qui est résumée par le tableau suivant Formés d'un alliage

provenance. ' 1. Ayant la composition de l'OcOctilleha. tibbehite FeNit'

sinon exclusif, au .. Ayant la composition de la Toenite FeNt

moi ns très-prépon-

dérant et

3 s

Formés de deux alliages nettement visibles qui sont. de trois alFoliagesrmés

qui sont.

.

Ayant la composition de la

Kiunacite Fe"Ni 4. Tcenite et Kamacite.

a. Tcenite et Plessite 6. Tcenite et Campbellite.

1 49

ROCHES.

REVUE DE GÉOLOGIE.

148

Tazewell. Nelson. Caille.

Jewel Hill.

Campbell County. Burlington. Plessite. 7. Tcenite, Kamacite et .

.

Fers météoriques. Le gaz et particulièrement l'hydrogène peuvent être absorbés par les métaux; en faisant l'étude de cette propriété, M. Graham (3) est arrivé à un résultat remarquable sur la composition des météorites. Il a constaté, en effet, que le fer météorique de Lenarto

contient environ trois fois son volume d'hydrogène. Comme, d'après 111M. II u ggi ns et M iller, l'analyse de la lumière des étoiles fixes y indique de l'hydrogène, celui qui est contenu dans les météorites

viendrait sans doute des régions stellaires. En étudiant les minéraux qui se sont développés dans les fers météoriques, M. St a ni si as Meuni er (4) a reconnu qu'ils occupent les uns vis-à-vis des autres des situations parfaitement fixes et qu'ils présentent une grande constance dans leur association. (I) Revue de géologie, t. VII, p. 114. 'nese présenter., à la Faculté des sciences de Paris, 1869.

A,sociation scienti figue, 18 juillet 1060. Bulletin, n. 129, p. 40. l'Use présentée à la Faculté des sciences de Paris, 189.

Ainsi, lorsque les trois fers nickelés principaux se rencontrent dans une même masse, jamais la plessite n'est en contact avec la kamacite; elle en est séparée par la tcenite. Il en est de même de la Schrubersite qui parait localisée dans les lamelles de tcenite et qui peut aussi se trouver en contact direct avec le graphite. La troïlite n'est pas non plus en contact avec la kamacite. Elle paraît même toujours séparée de la tcenite par une couche plus ou moins épaisse de graphite, laquelle s'est montrée dans plusieurs cas enveloppée de Schreibersite. Quand le graphite enveloppant la surface est épais, comme dans le fer de Caille où il atteint parfois un centimètre d'épaisseur, il est formé de couches parallèles et réguliéres; de plus on retrouve du graphite en lamelles dans l'intérieur des rognons de troïlite. Des grains lithoïdes sont souvent engagés dans la troïlite et du sulfure en couches très-minces se rencontre quelquefois entre les grains de péridot et le métal enveloppant.

La kamacite ne paraît jamais être en contact direct avec les silicates. De même que les autres roches, les fers météoriques offrent donc

une grande constance dans l'association de leurs minéraux ; et ce résultat est d'autant plus intéressant à signaler que les fers météoriques ont une origine très-variée et en outre tout à. fait exceptionnelle.

M. J. Lawrence Smith (I) a donné l'analyse d'un

MEXIQUE.

fer météorique tombé au Mexique, paraissant être un fragment de la grande masse de fer météorique envoyée en France par le maréchal Bazaine, et donnée au Muséum de Paris.Sa structure est éminemment cristalline et son poids spécifique égale 7,72. Sa composition chimique est la suivante ._ Fe

Ni

co

P

s

Cu

Somme.

91,10

7,56

0,76

0,02

traces

traces

99,44

(i)Sillirn. American Journal, n°133, p. 77.- Bull. soc. chimique, novembre 1865,

. 393.