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( 325 ) Quelques filets s'échappent dans les prés qui b o r d e n t la Dordogne, en allant du M o n t - D o r e à Murât. Ces eaux ont déposé dans plusieurs endroits des masses plus ou moins caverneuses , dans la composition d e s - quelles le calcaire domine. Elles conservent encore u n e saveur salée très-marquée, mais déposent à peine u n p e u de calcaire et de fer liydroxidé. On voit de ces masses au-dessous du salon de Mirabeau, et en face 4u mur de soutènement qui a consolidé la route. Des eaux minérales très-actives et d'une température élevée sortent aussi à la Bourboule ; les unes s'éehap- p e n t des fissures du granité, d'autres des tufsponceux qui lui sont adossés. Nous n'avons remarqué aucun, dépôt produit par ces sources. Enfin, dans le fond de la vallée des Enfers, on t r o u v e aussi quelques sources extrêmement ferrugineuses qui ^'échappent des tracliytes, dont les fissures sont tapis- sées de fer hématite. L a tourbe se forme abondamment au M o n t - D o r e , mais elle est très-terreuse. Elle forme le fond de tous les marais élevés, à la Croix-Morand, au-dessous du pic de Sancy, au-dessus du lac de Guéry et dans les prés élevés delà Bourboule. L'épaisseur de la couche atteint jusqu'à deux pieds dans cette dernière localité où elle repose sur les tufs. Quant aux atterrissemens , ceux qui se forment à la base de chaque ravin et à l'issue de chaque vallée , of- frent au géologue des échantillons nombreux des v a - riétés infinies de roches volcaniques qu'on y rencontre, et souvent même il est impossible de retrouver le lieu d'où ces blocs ont été arrachés. Tous viennent se con- --^,„