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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( 22 1 ) ques montagnes coniques, que l'on ne peut s'empêcher de rapporter à la grande formation des puy s à ci-atères. Plusieurs ont fourni des coulées délaves très-étendues, et ont surajouté leurs produits à ceux que le temps et les eaux, avaient déjà entamés. Les volcans modernes sont tous à u n certain éloigne- ment du Mont-Dore ; ils n'ont pu vraisemblablement percer l'épaisseur des matières accumulées vers son centre. Au n o r d , c'est Monteynard et le puy de l'Enfer qui en approchent le plus ; à l'est, c'est le Tartaret, situé à une des extrémités du lac Chambon, et dont la lave est descendue jusqu'à Nescbers. Cestprincipaîement au sud que semble se continuer la chaîne des puys à cra- tères. Au delà de Valcivières, on ne voit plus de t r a - chytes ; le volcan de Montchalme s'élève sur le bord* occidental du lac Pavin, atteignant une élévation a b - solue de quatorze cent quinze mètres. Près de sa base , paraît la Cheire qui va rejoindre le lac de Mont-Sineyre, sans qu'on puisse assurer qu'elle ait été produite par Montchalme. Cette nappe de lave présente u n grande- nombre de trous dont la profondeur est inconnue , et parmi lesquels se trouve le Creux de Souci, espèce de puits contenant de l'eau à une grande profondeur, e% que l'on suppose en communication avec le lac Pavin. Montchalme a cependant donné une coulée qui passe sous la ville de Besse, et ne vient s'arrêter qu'entre Sau-s riers et Courgoul, api-ès u n trajet de plusieurs lieues. Un grand nombre d'autres volcans environnent Mont- chalme , et forment des cônes qui s'élèvent au loin sur la pelouse, et vont rejoindre les hauteurs du Cantal. Outre ces volcans, on observe dans le groupe des àt i .{ ^ ' J