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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( l8o ) séol, e t c . , est une des masses les plus imposantes qui soit restée dans la Limagne. Sa base était liée à celle du puy de C o r e n t , et l'Allier, en les séparant, a mis à nu de nombreuses assises de calcaire marneux , q u i , à la base des deux montagnes, sont séparées par de petites couches de plâtre. Quelques cailloux roulés , et le reste d'un dépôt ponceux sont encore appliqués isur le flanc ouest du puy Saint-Romain. Quand on est parvenu à une certaine élévation , les ravins offrent partout des calcaires et des pépérites très-ferrugineux, qui prélu- dent à la formation basaltique dont est recouvert le sommet qui s'abaisse successivement vers le nord. A u - dessous du basalte , et sur les flancs du puy, on r e n - contre fréquemment des travertins plus ou moins com- pacts , tantôt en couches assez régulières , comme sur le versant e s t , tantôt en masses irrégulières, comme à l'ouest. Enfin, on y voit aussi quelques monticules de la formation de silex dont nous avons parlé ;'ils appar- tiennent principalement au silex pyromaque : on en rencontre également au-dessus de Laps , en descendant vers une source d'eau minérale qui dépose encore du carbonate de chaux. Tout le terrain qui existe entre le puy de Saint-Ro- main et le village de Chauriat, offre une constitution analogue à celle que nous venons de décrire , et dans cette dernière localité on retrouve le calcaire siliceux. Le puy Benoît en offre un exemple remarquable : il est composé d'assises calcaires, qui sont quelquefois telle- ment minces qu'elles ont à peine l'épaisseur d'une carte à jouer. Des bancs plus épais se trouvent situés au milieu de ces petites couches, et on les exploite pour les cons-