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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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( i55 ) Ceux-ci, liés par u n ciment de nature cristalline, c o n s - t i t u e n t , sans aucun d o u t e , les assises du calcaire s u b - lamellaire que l'on exploite. Quant au quatrième membre de la formation, quoi- que le moins fréquent et le moins d é v e l o p p é , il est entièrement distinct des autres. C'est une marne argi- leuse jaunâtre, analogue à celle du sommet de la butte de M o n t p e n s i e r , mais différant cependant par une moindre quantité de calcaire. Elle forme de petites couches subordonnées aux colites, ou séparant celles-ci du calcaire plus solide. * L e n o m b r e des couches est de vingt-quatre à t r e n t e p o u r toute l'épaisseur de la formation ; mais leur n o m - b r e et leur puissance varient dans chacune des car- rières. Une seule paraît stable ; c'est une couche d'ar- gile assez épaisse , et qui contient des rognons d'un calcaire très-compacte. Celle-ci se retrouve dans toutes les carrières, quand elles atteignent une profondeur suffisante, et peut servir de point fixe, au-dessus et au-dessous duquel on peut mesurer les autres couches. C'est en réunissant ainsi les couches qui sont à décou- v e r t dans plusieurs carrières , que nous avons formé la coupe que nous joignons à n o t r e description. L a plupart des couches paraissent horizontales ; c e - p e n d a n t , quand on a atteint une certaine profondeur, on. voit distinctement qu'elles plongent vers la L i m a - gne. Saint-3Ijon et ses ern'irons. La formation des fry- ganes se prolonge jusqu'au-dessus d'Artonne , et p a r conséquent à une petite distance de Saint-Myon. Dès qu'ouïes a quittées on rencontre le sol primitif. A Saint- 11