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xvij C'est peut-être à cette époque qu'il faut rapporter les dépôts de lignites, et probablement celui de Menât, qui occupe u n petit bassin, au milieu du sol p r i m o r - dial. Ce lignite est caractérisé par la présence des p y - rites , et d'un grand nombre de débris organiques parmi lesquels on remarque des insectes , des poissons ( c j - prinuspapjraceus, Brown), etparmi les végétaux l)eau- coup de feuilles que l'on peut déterminer. On y recon- naît le châtaignier, le tilleul, le tremble, plusieurs saules , et des feuilles qui se rapprochent du licjuidam- bar stjraciflua et à\\ gossjpium arboreum. Ces e m - preintes rappellent l'époque où les espèces équaloriales abandonnaient notre contrée, et oùla végétation actuelle empiétait déjà sur le sol qu'elle avait auparavant partagé avec elle. Une formation extrêmement curieuse et qui se mon- t r e à peu près à toutes les époques du dépôt tertiaii-e, même à la pai'tie supéx'ieure des argiles rouges, pai-aît avoir pris son développement à la fin de la période; ce sont les oolites tertiaires , avec les calcaires sublamel- laires et concrétionnés. Ce dépôt est caractérisé par de nombreux tuyaux àefriganes {indusia tubulata, Bosc), p a r le cyprisfaha, de Desmaret, une grande quantité àepaludines, et quelques-unes des coquilles qui se ren- contrent dans les couches inférieures. La période tertiaire finissait, et quelques sources mi- nérales déposaient encore leurs produits sur les bords de la Limagne, lorsque les premières éruptions volca- niques eurent lieu vers le centre du Mont-Dore. Des coulées de trachyte s'épanchèrent sur le sol primordial ; des matières pulvérulentes les accompagnèrent, et à plu-