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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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INTRODUCTION.

ont produits qu'il faut probablement attribuer le creusement de certaines vallées larges et profondes , les érosions qui, dans plusieurs contrées, ont accidenté la surface d e sol, enfin cesvastesdénudations qui, sur d'immenses étendues, ont fait disparaître certaines couches meubles et même des roches solides et résistantes. L'on peut, en s'appuyant sur des caractères accessoires, distinguer dans ces grandes associations de couches sédimentaires, uniquement établies sur le principe fondamental de non-parallélisme des assises consécutives, des groupes secondaires que des considérations d'un ordre de moins en moins élevé permettent de subdiviser encore. Les premières subdivisions sont ordinairement fondées sur des contrastes de composition, parfois tellement remarquables que, pour les avoir produits, les circonstances du dépôt ont dû totalement changer . Mais, si on veut les pousser plus loin, il ne faut pas perdre de vue que les caractères qui servent à les établir cessent ordinairement d'être généraux, et qu'on doit bien se garder alors de donner trop d'extension à des conclusions toutes locales comme les observations d'où on les a tirées. En envisageant les roches stratifiées sous un point de vue un peu différent et en prenant en considération certaines analogies de composition et de structure, en même temps que l'école chronologique de leur formation, on les réunit fréquemment sous les désignations collectives de roches de transi!ioii, secondaires et ter tiaires. Les roches de transition ont été nommées ainsi, par une double opposition : d'abord aux roches en niasses appe-