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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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— 135 — Les sédiments les plus grossiers se sont accumulés dans la partie la plus déclive de ee bassin et forment, sur une épaisseur d'environ 5 m, le Poudingue des Milles. Lorsque la rivière a commencé à se creuser un passage plus profond dans le défilé de Roquefavour, la surface de ce Poudingue n'a plus été baignée que par les crues du fleuve, et la partie superficielle consiste en limon . Ce limon rouge, plus ou moins sableux, est surtout puissant dans la partie amont de la formation, vers le Pont-de-Lar et les Infirmeries . Sur les bords de la vallée les alluvions sont cail- louteuses, et formées en grande partie d'éléments locaux à peine roulés, prove- nant des ravins latéraux affluents de Lar . On trouve un petit dépôt de ce genre au confluent du ruisseau de Bayoù et de Lar . Les alluvions paraissent appartenir au ruisseau. Vers la Pioline, un peu en amont des Milles, le limon superficiel, de couleur grise, passant un peu au Tuf, m'a fourni les Mollusques suivants, que j'ai pu déterminer grâce à mon ami E . Dubreuil, qui a bien voulu m'aider de ses lumières et de sa collection : Helix carthusiana Müller (H. carthusianella Drap .). Limnea glabra Müll . (L. elongata Drap .). Succinea oblonga Drap . — Succinea elegans Risso (S . amphibia Drap .). A l'embouchure de Lar il existe une plaine d'alluvion bien plus étendue que celle-là . La composition en est la même, sauf dans la partie Nord, où les cailloux anguleux de Calcaire blanc desçendus des collines de La Fare, qui bordent cette plaine, forment à eux seuls le sol sur une certaine épaisseur . Il y a aussi des allu- vions limoneuses, grises, superficielles, déposées dans une dépression marécageuse comprise entre le lit actuel de la rivière et la limite septentrionale de la plaine. Cette plaine, en général si bien nivelée, a pu se former sous une nappe d'eau conti- nue, â une époque où le niveau de l'étang aurait été plus élevé . A mesure que les eaux ont baissé, le lit de Lar se serait allongé de toute la largeur de la bande de terre abandonnée et se serait creusé en proportion. Lexs chambres d'emprunt pour remblai et ballast, des environs de la gare de Berre, sont creusées dans cette alluvion . A la surface, la proportion des cailloux siliceux est plus considérable ; c'est sans doute par la destruction des cailloux cal- caires moins résistants aux causes de destruction mécanique et à la dissolution par les eaux chargées d'acide carbonique. Terre arable de quelques plaines. Dans diverses plaines (de Valavès, entre Rians et Ginasservis, de St-Maximin, dans l'angle S .-E . de la carte), existent des alluvions limoneuses qui ne sont jamais recouvertes aujourd'hui par une nappe d'eau et dont aucun document ne fixe l'âge précis. Elles sont peut-être formées par les apports intermittents des ruisseaux qui, pendant les pluies, s'écoulent de chaque ravin débouchant dans la plaine . Elles constituent une épaisse couche de bonne terre arable, de couleur roussâtre .