.MTA2.MjcyNjg

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Aller à : navigation, rechercher

578

EXTRAITS DE CHIMIE.

L'appareil étant monté, et toutes ses parties Opération. bien pesées, on chauffe progressivement à la lampe à alcool la

partie du tube qui renferme le carbonate double; quand la

Carbonates doubles formés par la magnésie.

décomposition est terminée, on balaye le tube avec un courant d'air ou d'azote, bien privés d'eau et d'acide carbonique ; puis on pèse de nouveau les différentes parties. Les augmentations de poids des appareils destinés à doser l'eau et l'acide carbonique doivent correspondre à la perte de poids du tube de verre. En chauffant de nouveau le tube dans un courant d'hydrogène , on réduit l'oxyde métallique, et la perte de poids, dans l'expérience, indique la proportion de cet oxyde. Du reste, M. Devine ne s'est pas borné à ce dosage rapide, il a toujours déterminé directement la proportion du carbonate alcalin et de l'oxyde métallique. Les résultats annoncés par M. Deville sont les suivants En employant le chlorure de magnésium et le bicarbonate de potasse, on obtient des cristaux qui ont la forme de prismes

rhomboïdaux obliques, dont la composition est représentée par la formule KO s CO' +Mg° CO' +9 HO. Quand on chauffe doucement ces cristaux on leur enlève faci-

lement l'eau et une partie de l'acide carbonique, et on les transforme en carbonate double neutre ± Mg0 Co', KO lequel, soumis à une température plus élevée, laisse dégager l'acide carbonique combiné avec la magnésie. En faisant digérer pendant douze à quinze heures, à la température de 600, de la magnésie blanche dans une dissolution

de bicarbonate de potasse, il se produit de petits cristaux prismatiques, qui ont pour composition Ko Co' + MgO Co° + L 110.

En employant le bicarbonate de soude au lieu du sel de po-

tasse, on ne parvient pas à produire le carbonate double, mais bien seulement le carbonate de magnésie hydraté : MgO Ce2+A no. En faisant digérer, à 60°, de la magnésie blanche dans une

dissolution de carbonate de soude, on obtient des cristaux presque anhydres, auxquels on peut attribuer la composition : Na0 Co' + MgO Co'. Carbonates

doubles formés par l'oxyde

de cob,lt.

En employant une dissolution de nitrate de cobalt et une dissolution de bicarbonate de potasse, M. Deville a obtenu une poudre cristalline

ExTEMT8 DE CHIMIE. KO 2 CO'

579

COO CO' +.9 HO,

tandis que, avec le sesqui carbonate de potasse, il se produit des cristaux assez gros de carbonate neutre double, hydraté: Co' Ko

Co' Co0

4 HO.

Le sesquicarbonate de soude permet d'obtenir deux combinaisons cristallisées : Na0 Co' Co0 Co' + é FIO. Na0 Co' Co0 Co'± iollO. Le bicarbonate de soude ne donne pas de carbonate double, mais seulement le sel simple : 3 Co0 Co' + 9. HO.

Le bicarbonate de potasse et le nitrate de nickel donnent des Cristaux d'un vert clair dont la composition est : Ni 0 Co' + 9 HO. KO 2 CO' En faisant agir le sesqui carbonate au lieu du bicarbonate alca-

Carbona les

doubles formé

par l'oxyde de nickel.

lin, en obtient le sel neutre: KO Co' + Ni° Co' -1- 4 HO.

Avec le bicarbonate de soude on obtient peu de sel double

cristallisé, mais avec le sesquicarbonate on peut avoir de beaux cristaux verts, dont la composition se rapproche beaucoup de la formule : Na0 Co' + NiO Co' + 10 HO. L'oxyde de zinc forme bien plus difficilement des carbonates doubles que les oxydes considérés jusqu'ici. M. Deville a obtenu , en employant les sesquicarbonates de soude et de po-

Ca rbonates

doubles formés par l'oxyde de zinc.

tasse, les deux sels : 3 Na0 Co' X 8 Zn OC& + 8 HO.

Ko Co' + 6 Zn 0 + 7 Co' + 8 HO. M. Deville a constaté, dans ses analyses, que l'oxyde de zinc résiste à l'action réductive du gaz hydrogène L'oxyde de cuivre ne forme pas de carbonates doubles avec les bicarbonates alcalins. M. Devine n'a réussi à obtenir que les deux composés : Co2Ko ± 5 CuO

Carbonates doubles formés par l'oxyde de cuivre.

Co, -I- 10 HO.

CoaNa0 + Co° Cuo ± 3 HO.

Des carbonates métalliques et de leurs combinaisons avec les carbonates alcalins et ammoniacaux. Dans ce second mémoire, M. Deville établit que le bicarbonate d'ammoniaque, mis en présence des dissolutions métal(I) Annales de chimie el de physique, t. XXXV, p. 438.

Seconde

partie (1).