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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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TRAVAUX FAITS AU BUREAU D'ESSAI

DE L'ÉCOLE DES MINES.

5' L'analyse de plusieurs matières destinées à la confection des mortiers hydrauliques.

contenant l'oxyde de fer et une certaine proportion de

52.2

10 PROCÉDÉS DE SÉPARATIONS.

Terres alcalines

ct oxyde de fer.

Quand une dissolution renferme en même temps le peroxyde de fer et des terres alcalines, on ne peut pas obtenir une séparation exacte en saturant la liqueur par l'ammoniaque. Le précipité renferme bien la totalité du fer ; mais il contient toujours une proportion notable des terres alcalines, proportion variable avec la nature des terres alcalines, la concentration des liqueurs, la proportion d'ammoniaque et la -température à laquelle on effectue la précipitation. Le peroxyde de fer obtenu n'est jamais assez pur pour servir immédiatement au dosage du métal. Il faut faire subir au

précipité donné par l'ammoniaque une purification plus ou moins compliquée, suivant qu'on a besoin de plus ou moins d'exactitude. Ainsi, par exemple, dans l'examen de certains minerais de fer à gangue calcaire,

il importe bien moins de déterminer exactement la

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terres alcalines est lavé, séché et, après grillage du filtre, calciné dans un creuset de platine et pesé. Il est ensuite porphyrisé dans un mortier d'agate et mis en digestion à froid et pendant un jour entier dans l'acide acétique faible (1).

Cet acide dissout la plus grande partie de la terre alcaline, mais n'attaque pas le peroxyde de fer, quand on a eu soin de calciner fortement le précipité. On filtre, on lave et on dose la partie insoluble dans

l'acide acétique, laquelle est considérée comme du peroxyde de fer pur. La différence entre les deux poids

obtenus avant et après le traitement par l'acide acétique faible indique approximativement la proportion de terres alcalines précipitées en même temps que l'oxyde de fer par l'ammoniaque. L'erreur que l'on commet en déterminant le fer par

ce procédé ne dépasse pas 5 p. '0° de la quantité tototale de fer, même quand on opère sur des minerais très-calcaires. Seconde méthode.

chaux et l'oxyde de fer que d'arriver rapidement à une approximation assez grande pour qu'on puisse faire

Supposons qu'on ait obtenu une dissolution contenant seulement le peroxyde de

l'essai du minerai par la voie sèche. Au contraire, dans l'analyse des minéraux, il faut doser très-exactement l'oxyde de fer et les terres alcalines. Dans le

fer et les terres alcalines. On sature par l'ammoniaque, on reçoit le précipité sur un filtre, on le lave avec soin, on sèche et on détache autant que possible du papier ; on brûle ensuite le filtre et on dissout dans l'acide hydrochlorique les cendres et le précipité desséché. Cette liqueur hydrochlorique renferme tout le fer et la partie des terres alcalines précipitée par l'ammoniaque. On l'étend d'eau, on ajoute du sel ammoniac, et on fait passer un courant d'hydrogène sulfuré qui ramène le

premier cas, le précipité d'oxyde de fer impur, produit par l'ammoniaque, peut être purifié par une méthode rapide et seulement approximative. Dans le second cas, au contraire, on doit recourir à un procédé plus long, mais exact. Première méthode donnant seulement une approximaLe minerai de fer est dissous dans l'acide hytion. drochlorique ou dans l'eau régale: on sépare la gangue et on sature la liqueur par l'ammoniaque. Le précipité

(i) Il faut employer l'acide livré par les fabricants de produits chimique, étendu de i5 à 20 fois son volume d'eau.