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De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
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MATIÈRES COLORANTES EMPLOYÉES EN CHINE

La présence d'un blanc opaque n'est pas nécessaire pour reprodtiire cette teinte avec l'oxyde de cuivre ; l'addition d'un fondant silico-alcalin , contenant parties égales de sable et d'Oxyde de plomb, suffit pour modifier dans ce ton la nuance du vert chang-lou dont nous allons nous occuper. Il est donc possible qu'il n'y ait pas de blanc dans le bleu pâle de M. Itier, , et que les parties grisâtres soient simplement un fondant plomboalcalin

Seng-chang-lou. - « Couleur verte de quatrième » qualité, dans laquelle on mêle 5 onces de yuen-feng. »

Cette couleur se présente en masses vertes, couleur du vert de vessie ; traitée par les acides, elle se comporte comme toutes les couleurs chinoises ; dans la dissolution on a recherché la présence de l'oxyde de cuivre ;

c'est lui qui est le principe colorant. On n'a pu découvrir la moindre trace d'oxyde de chrome. Nous avons trouvé dans ce vert les éléments suivants : Humidité. Silice.

Oxyde de plomb Oxyde de cuivre Alumine Oxyde de fer. Chaux Potasse Soude.

0,67 41,20 49,05 5,o5 0,17 o,o5

0," 5,96 o,6o 100,87

Ce vert renferme moins d'alcalis que les précédents, mais un peu plus d'oxyde de plomb. Nous ne l'avons pas trouvé dans la collection de M. Itier,, mais nous y avons

rencontré les suivants. La collection de l'École des mines renferme deux échantillons de vert chang-lou ; ils ont le même aspect que celui que nous avons examiné, l'un est en poudre (si) , l'autre est en fragments (seng).

DANS LA FABRICATION DE LA PORCELAJNE.

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Seng-chang-lcou-lou. - « Couleur verte de cinquième

qualité, dans une livre de laquelle on met 5 onces » de yuen-feng. » En examinant la couleur brute telle que le P. Ly l'a envoyée, on voit sans peine qu'elle est le résultat d'un mélange de deux sortes de fragments vitreux fondus, de deux nuances : les uns verts, analogues au vert que nous venons d'analyser;, les autres jaunes qui se con»

fondent avec le jaune chang-hoang que nous allons retrouver tout à l'heure. L'examen que nous avons fait des verts du même nom des collections de M. Itier et de l'École des mines confirme que ce vert est formé d'un mélange de chang-lou et de jaune chang-hoang. Nous avons séparé et pesé les fragments verts et les fragments jaunes isolés; nous avons trouvé de la sorte que ce vert jaune se compose pour ioo parties de : Vert chan-lou. Jaune chang-hoang.

6o ho 100

Les fragments verts ont été analysés séparément. Nous leur avons trouvé une composition identique à celle du vert chang-lou dont l'analyse précède : Humidité Silice .

Oxyde de plomb Oxyde de cuivre. Alumine.

.

.

.

.

. .

.

Oxyde de fer. Chaux.

.

.

Potasse et soude. .

0,51 41,50 48,40 5,5o o,ito 0,07 o,18 3.1th

100,00

Les alcalis ont été dosés par différence ; les fragments jaunes ont été de même soumis à pàrt à l'analyse;

on a trouvé qu'ils étaient colorés par l'antimoine, et qu'ils renfermaient les o,4o de leur poids d'acide sili-